Apocalypse = révélation. J'ai donc polie une pierre pendant 40 ans et vais sur cette page l'apporter à l'édifice de la vérité. Cette pierre est précieuse, une pierre d'angle ou une clé de voûte, car c'est du direct et non du vikipédo. Ma première histoire personnelle a été confirmée et relatée avec plus de détails que je n'en avais, dans un article paru en 2019 et que je reproduis in extenso ci-dessous. J'ai surligné l'histoire personnelle au milieu de l'article en gras italique et un peu plus gros, pour la retrouver plus facilement. L'article entier donne, lui, le contexte de l'époque. Et si le passage sur mon histoire concorde, c'est un gage de sérieux pour le reste.

Photo de la Comtesse Elisabeth de Buffières retrouvée dans les papiers de ma mère après son décès. Ma mère avait écrit un court résumé de l'histoire sur son verso, visible sur la photo suivante: son récit concorde avec celui du milieu de l'article en gras/italique

Photo de la Comtesse Elisabeth de Buffières retrouvée dans les papiers de ma mère après son décès. Ma mère avait écrit un court résumé de l'histoire sur son verso, visible sur la photo suivante: son récit concorde avec celui du milieu de l'article en gras/italique

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Les crimes de l’épuration
Publié le 25 août 2019 dans Réflexions & Histoire

« Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable » (Honoré de Balzac)

Si l’on en croit l’historien Henri Amouroux, les Français étaient majoritairement pétainistes jusqu’au débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Mais l’histoire d’après-guerre, écrite et enjolivée par les gaullistes et les communistes, a scindé le pays, de façon assez caricaturale, en deux camps : les résistants et les « collabos », ce qui permettait de minimiser les crimes commis à la libération : une période appelée « l’épuration » et qui, hélas, justifie bien son nom !  

Rédaction NSP
José Cassation

Qu’on le veuille ou non, la France de 1940 à 1944 a été pétainiste et passive à 90 ou 95%. Il y a bien eu une poignée, une faible proportion de la population, pour fournir les « résistants de la première heure ».
Le 22 juin 1941 l’armée allemande attaqua l’URSS scellant ainsi la rupture du pacte germano-soviétique. C’est seulement à partir de ce moment là que les communistes basculèrent dans la résistance. En mars 1942, l’instauration du STO poussa plus massivement des jeunes vers les maquis mais la résistance restera cependant marginale jusqu’au débarquement allié du 6 juin 1944.
Dans les clichés de cette époque trouble, on a retenu des résistants -gaullistes, communistes, socialistes- et une droite « maréchaliste » voire collaborationniste, ce qui relève des « mensonges de l’Histoire ».
La droite d’avant-guerre était, dans son immense majorité fortement antiallemande. Deux partis, exclusivement, se déclaraient fascistes : le  « Faisceau » de Georges Valois –arrêté pour « faits de résistance » à l’Hôtel Dardières, aux Ardillats par la Gestapo, le 18 mai 1944, il mourra du typhus, en déportation, à Bergen-Belsen, en février 1945- et le « Franscisme » de Marcel Bucard.
Seul le premier avait des accointances avec l’Italie fasciste. Le chantre de la collaboration fut Pierre Laval, ancien député socialiste. Les partis les plus collaborationnistes furent le « Parti Populaire Français » créé et dirigé par Jacques Doriot, ancien député-maire communiste de Saint-Denis qui mourra sous l’uniforme allemand et le « Rassemblement National Populaire » du député socialiste Marcel Déat, éphémère ministre de l’aviation en 1936.
Officier allemand abattu par un communiste, 100 otages exécutés

La droite nationaliste, souvent favorable au maréchal Pétain, va s’impliquer massivement dans la résistance. Son premier martyr connu fut l’officier de la « Royale », Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé au Mont-Valérien, le 29 août 1941. L’amiral Darlan était sur le point d’obtenir sa grâce quand, le 21 août, le Communiste Pierre Georges, futur « colonel Fabien » -qui ne sera qu’un pseudonyme que les communistes s’empresseront de sacraliser- tira dans le dos d’un officier allemand, l’aspirant Moser, au métro « Barbès ». L’histoire officielle n’a pas retenu ce détail, ni le fait que l’aspirant Moser attendait le métro sans arme, quand Pierre Georges lui a (héroïquement) tiré dans le dos. En représailles, cent otages sont exécutés dont Honoré d’Estienne d’Orves.
Hélas trop souvent, tels les ouvriers de la dernière heure, certains résistants tardifs se montreront les pires épurateurs (parfois pour faire oublier un passé de « collabo » ou une fortune bâtie en faisant du marché noir.)
C’est une époque où l’armée française, qui veut se persuader qu’elle a gagné la guerre, reconstitue ses effectifs en régularisant des FFI et des FTP communistes. Heureusement, avant d’en faire des militaires d’active, on envoie ces cadres au rabais tester leur niveau de connaissance à l’école des officiers de Cherchell, en Algérie. L’ancien député Marcel Bouyer, lieutenant FFI, ex-agent de liaison dans la poche de Royan, racontait en riant : « Cherchell, c’était impayable ! Des gens y rentraient avec des galons de colonels et en ressortaient… sergents. ». Il est vrai que l’inflation aux galons était monnaie courante à l’époque : Jacques Delmas (Chabandans la résistance), futur maire de Bordeaux, aspirant en 1939, sera… général en 1944, à 27 ans. Malgré des états de service honorables, on n’avait plus vu ça depuis Bonaparte ! Mais, en ces temps troublés, tout est permis, il suffit d’oser ! On a même vu, chez les FTP,  des « colonels à 6 galons » (un colonel en porte 5) dont un qui avait échoué à son peloton de… caporal en 1939.
De Gaulle, décorant à Bordeaux une rangée d’une douzaine de « colonels » FFI ou FTP trouve, en bout de file, un simple capitaine auquel il déclare en souriant : « Vous ne savez pas coudre ? »
Tout ceci pourrait prêter à sourire, mais la France de la libération, c’est aussi celle des crimes de l’épuration qui demeureront une honte et entachera à jamais notre Histoire…
A la libération, en métropole, commencera une kyrielle de procès, plus ou moins bâclés, plus ou moins expéditifs, mais avec une apparence de légalité.
Justice partisane

Intransigeance d’une justice partisane et injuste : le 27 janvier 1945, la cour de justice de Lyon  rend  son verdict : Charles Maurras, 76 ans, l’un des écrivains  les plus influents de son temps, est condamné à la réclusion perpétuelle et à la dégradation nationale pour « intelligence avec l’ennemi ».
Si quelqu’un n’avait jamais eu d’« intelligence » avec l’Allemagne, c’était bien Maurras. Lutter contre le germanisme avait été l’un des buts de sa vie. Mais nous étions en 1945 et le seul fait d’être proche de Pétain valait d’être taxé aussitôt du crime de collaboration… donc de traître.
Durant la même période s’ouvre le procès de Robert Brasillach, directeur du journal « Je suis partout ». Condamné à mort, il a bénéficié d’un soutien massif des intellectuels -gaullistes et communistes, entre autres- qui ont signé une pétition pour demander sa grâce à De Gaulle. Le « premier résistant de France » refusa son recours en grâce et Brasillach fut fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.
De Gaulle justifiera sa décision, plus tard, par « son indignation  d’avoir vu Brasillach  posant  en uniforme allemand sur la couverture d’un magazine … ». Oui mais voilà, Robert Brasillach n’a jamais porté l’uniforme allemand. De Gaulle l’a simplement confondu avec Jacques Doriot. Un « détail » peu glorieux qui entache la « belle histoire »   du gaullisme…
Le 15 août 1945, en plein été, la cour rend son verdict au procès Pétain : la peine de mort.
Ce vieux maréchal, qui, en juin 1940 avait « fait don de sa personne à la France pour atténuer ses malheurs » paie pour la lâcheté de tout un peuple.
En effet, arrêtons de faire croire que ce vieillard aurait fait, avec la complicité de Pierre Laval, une sorte de coup de force pour s’emparer du pouvoir. Rappelons les faits : les parlementaires français ont accordé les pleins pouvoirs à Pétain par 569 voix pour et 80 contre, soit, en gros, 85% des suffrages exprimés. Ce vote eut lieu le 10 juillet 1940. Comment ose-t-on écrire que la France et ses représentants légaux ne pardonnaient pas au maréchal d’avoir demandé les conditions d’un armistice le…18 juin ? Ils ont eu le temps de la réflexion et ont donc voté en leur âme et conscience.
Dans un entretien à Valeurs actuelles en date du 13 décembre 1993, l’historien, Henri Amouroux, déclarait : « Le gaullisme a imposé l’idée qu’il ne fallait pas signer cet armistice et que Vichy était illégitime. C’est fabuleux ! Mais, ce n’est pas sérieux ! ».
La purge touche toute la France

L’épuration a été sanglante dans presque toute la France. Citons, par exemple, les « purges » et règlements de compte effectués, en toute impunité, par les FTP du Limousin. Des comportements monstrueux qui finiront par irriter puis indigner Georges Guingouin, commandant le « régiment de marche du Limousin » (FTP), bien qu’il s’agisse de ses propres troupes. Guingouin, maire de Limoges à la libération, sera exclu du PCF après un long procès « stalinien » ; il avait osé écorner le mythe d’une France combattante pure, incarnée par les communistes !
L’épuration, c’est aussi cet exploitant agricole en Charente, Paul de M…., qui a vu son père et son frère fusillés sous ses yeux parce qu’ils étaient aristocrates, catholiques et châtelains. L’enquête prouvera qu’ils aidaient la résistance non-communiste.
Robert Aron, historien de la période de l’épuration, note : « C’est un véritable armorial, un annuaire des châteaux ou un bottin mondain de province que l’on pourrait constituer avec les victimes. D’autant que beaucoup d’entre elles ont eu le tort inexpiable, tout en étant antiallemandes, de faire confiance à Pétain, ou bien d’être, dans la résistance, d’un camp différent de celui de leur assassin… ».
C’est aussi, cette jeune fille, catholique et cheftaine des guides de France, qu’on viendra chercher le jour de son mariage pour la fusiller devant ses proches au motif que sa famille -mais pas elle !- aurait été « collabo…
C’est cet amiral en retraite, proche du maréchal Pétain, que les épurateurs vont écarteler entre deux camions en le brûlant à la lampe à souder …
C’est le comte Christian de Lorgeril, parent de d’Estienne d’Orves, mais à qui on reproche son château et ses idées monarchistes. Il est arrêté le 22 août 1944 : « Complètement nu, le malheureux dut s’asseoir sur une baïonnette. Puis il eut les espaces métacarpiens sectionnés, les pieds et les mains broyés. Les bourreaux lui transpercèrent le thorax et le dos avec une baïonnette rougie au feu. Le martyr fut ensuite plongé dans une baignoire pleine d’essence à laquelle les sadiques mirent le feu. Leur victime s’étant évanouie, ils le ranimèrent pour répandre ensuite sur ses plaies du pétrole enflammé. Le malheureux vivait encore. Il devait mourir, 55 jours plus tard, dans les souffrances d’un damné … ».
Ce récit, d’un sadisme écœurant, est paru dans le quotidien « L’Aube » en novembre 1950. Nous étions revenus aux pires heures de la Révolution de 1789 !
Barbarie

Parmi la faune de barbares « résistants » de l’époque, figurait un certain Henrot, responsable, entre autres, du massacre de la famille de Buffières et du pillage de leurs propriétés de Dolomieu et Milliassière, près de Grenoble. Le rapport d’enquête établit que : « Le 16 août 1944 au matin, une équipe d’une dizaine d’hommes fut désignée et placée sous la responsabilité d’Henrot, pour se rendre au château de Dolomieu afin de ramener au maquis le comte et la comtesse signalés comme collaborateurs… Lourdement armés, ils enfoncèrent la porte et abattirent philibert venu à leur rencontre les bras levés. Il fut abattu d’une rafale de mitraillette… Son épouse, qui protégeait leur petit garçon Michel, resta au premier étage… Marcelle et son fils Michel furent emmenés au camp du Châtelard… Arrivée au camp, Marcelle fut soumise aux pires tortures… une nuit d’orgies, devant son fils… Marcelle fut exécutée par ordre ainsi que son fils, sans qu’il soit question de la mise en jugement ou d’une décision de condamnation… ».
Ce rapport d’enquête stipule que l’enfant de 5 ans reçut une balle dans la tête, allongé sur le corps de sa mère.
Philibert de Buffières avait un frère en camp de concentration. Il y mourra. Son fils Bernard était sous-officier dans l’armée de Lattre.
Quelques jours plus tard, le 22 août, toujours sous les ordres du « lieutenant » Henrot, la bande investit le domaine de Milliassière : « Elisabeth de Buffières nota dans son livre de messe, une phrase prémonitoire : « Aimer c’est se donner jusqu’au sacrifice. 22/08/1944 ». Les FTP pillent et saccagent le château. Puis, vers 22h30 ils repartent vers d’autres forfaits : « Elisabeth ne réapparaissait pas… Etendue sur son lit, elle avait reçu trois balles de revolver dont une dans la tempe, après avoir été violée… »

Le « lieutenant » Henrot, lui, ne rendra jamais de compte à la justice : tué d’une balle en pleine tête (sans doute tirée par un de ses hommes), le 3 septembre, place des Terreaux, à Lyon, durant la libération de la ville. (comme ça, pas de procès, pratique! -PHB-) Le nom de ce « grand résistant » figure quelque part, sur un monument aux morts « pour la France ».


Les femmes tondues

 Il existe un autre volet de l’épuration qu’on a trop tendance à minimiser : celui des femmes tondues.

 Pour les « épurateurs », le fait de coucher avec l’occupant était sanctionné, à minima, par la tonte des cheveux. Ces femmes tondues étaient accusées de « collaboration horizontale », un acte qui n’est pas incriminé dans le code pénal et qui n’a donc rien d’illégal. Certaines ont été lynchées, violées, torturées ou tuées. Le compte de ces victimes est difficile à établir. On parle de 20 ou 30 000, peut-être plus ?
Au nom de l’épuration, on a martyrisé et tondu des femmes amoureuses (celles, par exemple, qui refusèrent de quitter leur concubin ou leur mari allemand, lors des évacuations de civils des bases de sous-marins de Saint-Nazaire, Lorient et Dunkerque), puis celles qui, après tout, n’ont fait que leur métier (entraineuses, prostituées…). On se souvient de la tirade de la comédienne Arletty à qui on reprochait un amant allemand et qui répondit de sa voix gouailleuse et nasillarde : « Et alors ? Mon cœur est français mais mon cul est international ! ».

Après-guerre, des femmes tondues, battues, violées ont tenté des actions en justice contre leurs bourreaux mais leur action a été disqualifiée, elles n’étaient pas considérées comme des victimes.
Le chiffre officiel  de l’épuration, communiqué par Adrien Tixier, alors ministre de l’intérieur,  au « colonel Passy » (le capitaine Dewavrin) est de 105 000 victimes. Ce chiffre émanait des rapports des préfets. Il n’a jamais trouvé de démentis sérieusement étayés.
On a toujours tendance, pour minorer voire légitimer les crimes de l’épuration, à les mettre en parallèle avec ceux de la Milice, de sinistre mémoire. Mais les exactions barbares de la Milice, dans les derniers mois de la guerre, représentent entre 2 000 et 5 000 victimes. C’est odieux et énorme (sur une courte période et avec des effectifs armés d’environ 10 à 15 000 hommes à peine) mais cela représente de 2 à 5% maximum des crimes commis par les FTP et/ou d’autres  (vrais ou faux) résistants…
Durant la seconde guerre mondiale, sur le sol de France, les « purges » de la libération et les bombardements anglo-américains firent, officiellement, 3 à 4 fois plus de victimes civiles que celles attribuées aux nazis.
« C’est la mémoire qui fait toute la profondeur de l’homme » soutenait Peguy. Dans le but de promouvoir une vérité historique par trop malmenée, Eric de Verdelhan –avec la sagacité qu’on lui connaît- a réussi la prouesse de transmettre dans son livre « Les massacres oubliés », cette mémoire si maltraitée de nos jours…
Jusqu’ici, l’Histoire n’a été qu’un recueil de mensonges, d’ironies, de bouffonneries, un amoncellement de massacres et de cris de douleur. C’est ce qui est lassant chez elle : cette trame toujours semblable sous l’infini variété des motifs, cette lutte constante pour un chimérique pouvoir, ces victoires perdues, ces espoirs trahis, ces décadences, ces chutes, ces reniements, ces efforts vers un avenir qui se dérobe sans fin et qui ne relâche rien de ses exigences sanguinaires, donne une image de l’homme dont on ne saura jamais si elle exprime sa grandeur ou au contraire sa misère.
Albert Camus soutenait que « seule la vérité peut affronter l’injustice. La vérité ou bien l’amour ». Un homme qui écrit a charge d’âme, tout livre est un plaidoyer. Eric de Verdelhan, nous livre, ici, une étude réaliste à base de faits et de vérités vraies à l’histoire morale du XXème siècle.

Tags: communistescrimesEpurationfemmes tonduesFFIFTPhistoireLibérationtortures    
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5 juillet 2019
René Rémond par Charles Mercier

Comme on le lit sur le verso de la photo de la comtesse, ma mère était encore en-dessous de la vérité, elle était jeune à l'époque, et ses amis lui avaient raconté l'assassinat et les pillages mais pas le viol pour ne pas choquer son innocence; viol que l'article ci-dessus atteste d'après les rapports d'enquêtes.

Verso de la photo de la comtesse, sur lequel ma mère avait écrit ce qu'elle savait de son assassinat,  d'après ses amis de Pont de Beauvoisin qui connaissaient la comtesse.

Verso de la photo de la comtesse, sur lequel ma mère avait écrit ce qu'elle savait de son assassinat, d'après ses amis de Pont de Beauvoisin qui connaissaient la comtesse.

Comme le laisse entendre l'article, c'est une de ces racailles qui abattit le chef des chienpanzés pour se couvrir ainsi que la dizaine de déchets de l'évolution qui avaient participé aux pillages, assassinats tortures et viols. En effet, le chef mort, pas de coupable = pas de procès! Et effectivement, cette affaire a été classée sans suite.

Passons maintenant à ma seconde histoire. Cette fois, la pièce à conviction se trouvait sur la propriété que nous avions acheté en famille il y a plusieurs dizaines d'années. Cette pièce à conviction attendait que je la trouve, toute rouillée et ensevelie sous les ronces, la voici en photo:

Ce container en métal a passé plus de 40 ans dans les broussailles avant que je le trouve, sur la propriété que nous venions d'acheter, il y a une trentaine d'années. En plus des armes récupérées par les

Ce container en métal a passé plus de 40 ans dans les broussailles avant que je le trouve, sur la propriété que nous venions d'acheter, il y a une trentaine d'années. En plus des armes récupérées par les "résistants", il contenait le petit tonneau qu'on voit à sa gauche, plein de dollars pour alimenter la résistance, empochés par les faux résistants.

Lorsque nous avons acheté il y a plusieurs décennies la propriété dans laquelle je vis toujours, je trouvais dans le maquis près de la maison une espèce de boite toute rouillée en photo ci-dessous. Renseignements pris auprès de personnes âgées, il s’avéra que cette boite était un container américain parachuté au-dessus du village dans la nuit du 21 juin 1944. Je recueillis 4 témoignages étalés sur 30 ans de cet «épisode des containers».

 Le premier témoignage datant de 1980 m’apprit d’abord la date exacte du parachutage, puis que la petite boite encastrée dans le container (à gauche de la grande boite sur la photo) contenait des dollars pour financer la résistance, le reste du container étant rempli par des armes. Il m’apprit également qu’il était copain avec un «résistant» d’Aubenas dont l’entreprise prospéra après la guerre et existe toujours.

20 ans plus tard, un médecin de la même ville m’apprit que cette entreprise était montée en puissance après la guerre grâce à de l’argent initialement destiné à financer la résistance.

3ème témoignage, il me fallut attendre l’an 2000 pour avoir le fin mot de l’histoire de la bouche d’un ancien qui décéda à plus de 85 ans peu après: il était temps!

Il m’expliqua que ces containers étaient attendus par des vrais résistants 5Km au Sud-Est de l’endroit où ils avaient été parachutés. Mais des faux-résistants avaient aussi allumé un feu de reconnaissance pour les avions, 5Km au Nord-Ouest de l’endroit prévu et se sont par conséquent fait parachuter les containers puisque les avions venant du Nord-Ouest ont vu leur feu avant de pouvoir voir celui des vrais résistants. Cette bande de petits mafieux, dont la personne citée par le témoin N°2, se sont empressés de changer les dollars dans une banque de la ville qui existe toujours, et de faire prospérer leurs entreprises avec. Cet ancien m’expliqua aussi que les vrais résistants étaient venus le lendemain au village, furieux et on les comprends, avaient alignés mitraillettes en mains les villageois contre le mur en essayant de leur faire dire où était passé l’argent des containers, qui l’avait pris etc.... Là, son témoignage est devenu confus, je crois avoir compris qu’il ont récupéré l’argent d’un seul container sur les 5 ou 6, ce qui les avaient un peu calmés. Les mafieux auraient aussi récupérés quelques armes dont ont hérité les enfants et maintenant les petits enfants.

Le dernier témoignage, le plus récent, est celui d’un habitant du village qui est toujours là, qui m’a dit, après m’avoir confirmé le reste de l’histoire, que les faux résistants avaient fait accuser son grand-père d’avoir volé l’argent. (l’inversion accusatoire qui caractérise l’esprit mafieux). Cet habitant m’a dit que son grand-père avait été tellement dégoûté d’avoir ainsi été accusé à tort, qu’il avait quitté la région et n’y est jamais revenu.

J’ai su que ce container était américain par mon père qui avait visité un musée de la résistance à Oyonnax si ma mémoire est bonne, et avait reconnu le type de container cylindrique comme américain, les anglais étant eux parallélépipédiques (les containers, pas les Anglais, quoique....). Mon container est lui aussi en transit chez une personne ayant ses entrées dans le milieu des expositions et musées, ce sera plus démonstratif que de finir de le laisser rouiller dans mon garage.

Voilà le mythe de la résistance valeureuse une seconde fois démystifié avec cette bande de petits mafieux, et je rappelle que, comme pour l'histoire de la comtesse de Buffières, c'est du presque direct et non du vikipédo. 

Pour cette histoire (de la comtesse), les noms sont dans l'article et publiés depuis suffisemment longtemps pour être de notoriété publique. Ils n’y sont pas dans l' histoire des containers, question de choix entre «tout mettre sans les noms» ou «mettre les noms sans dénoncer» En effet, je rencontrais vers 2006 sur un stand de livres lors de la fête de village, un auteur qui avait publié un livre sur «la face sombre de la résistance en Ardèche». Je lui racontais l’histoire des containers qui ne l’étonna point, m’assurant que dans son livre il y avait quantité d’histoires du même genre, ou pires, avec de nombreux meurtres d’innocents, dont 17 d'un coup jetés au fond d'un puits. Et là, il me dit «que même 60 ans après, il n’avait pas pu mettre tous les noms dans son livre, de peur d’être attaqué en "««diffamation»»" par les descendants des mafieux et criminels qu’il dénonçait à juste titre. L'ère du mensonge n'est donc pas terminée, même s"il perd peu à peu du terrain au moins pour ce qui est ancien. La conséquence suprasensible du mensonge étant dans l'inversion  du Champ géomagnétique, l'époque où le mensonge sera lisible sur les visages par tout le monde est en train de se rapprocher. Elle l'est déjà pour les vrais initiés. Il est temps de sortir de la réserve des superchienpanzés par la voie initiatique originelle adaptée à notre époque.

Depuis 75ans qu'ont eu lieu ces évènements, d'autres opérations américaines du même machiavélisme ont montré que les US et leur mentor raélien ont armé et financé toutes les oppositions du monde pour entretenir la guerre partout et l'augmenter quand elle était déjà présente sans eux. La "résistance" française post 6/6/1944 est un peu un précurseur de cette stratégie. La résultante est donc: Vu l'armistice de 1940, les maitres du monde trouvaient que la France avait eu trop peu de morts du fait des nazis. Les américains ont donc armé la résistance de la dernière heure pour que les français s'entretuent entre eux. Opération réussie puisque comme chacun sait, les chiffres du ministère de l'intérieur sont en général sous-estimés. Si ce ministère a affiché 105000 morts, on peut presque doubler. Si on y ajoute les 2 à 300000 morts des bombardement anglo-américains (+ de 10000 morts rien que pour la vile de Caen) soit-disant pour protéger les français contre daech, pardon , contre les nazis, on arrive à un total qui multiplie par 5 ou 6 les morts en France de cette guerre. La seconde histoire presque vécue montre d'où venaient les armes,  et la première montre ce que tout ce que la France comptait de  chienpanzés en ont fait. Chronologiquement, elles sont inversées, mais j'ai mis en premier celle qui a été confirmée 75 ans plus tard par l'article ci-dessus. 

Commentaires

Ann Even

14.03.2020 12:35

Merci pour ces faits qu'on voudrait nous faire oublier, ce savoir qui disparait peu à peu de l'enseignement est précieux





Vous pouvez me contact avec le pavé de contact ci-dessous ou directement au mail suivant: Celine.reine.ose@proton.me


Derniers commentaires

07.07 | 13:34

Merci pour cet article très intéressant.Bravo,continuez.

17.02 | 17:32

Merci beaucoup, je prends note; mais je n'ai tout simplement pas le temps! Et à l'heure où le golem Covidiot est sur le point d'être remplacé par un autre, je doute que ça aille vers l'amélioration !

14.02 | 11:53

Svp faite plus de vidéo sur YouTube ou sur odysee pour partager vos connaissances la jeunesse en a besoin. J'ai vu vos deux rare interview et je v trouve lumineux. Faites des vidéos on vous soutiendra

12.02 | 09:42

Ma conclusion de ma lecture de cette page sur l'Évolution est que l'humanité se rapproche d'un point de rupture. Ce sera alors un désastre pour les contre-initiés et une opportunité pour d'autres. @+