CHAPITRE 16

LA TERRE RENVOIE LA LUNE

 

Peut-être la seconde Lune était-elle très homogène de par sa provenance du manteau terrestre. Toujours est-il qu'elle se rapprocha considérablement de la Terre, bien en dessous de sa limite de Roche, sans se fragmenter.

(53: D'Edouard-Albert Roche, astronome français qui détermina la limite théorique en dessous de laquelle un gros satellite peut se disloquer sans pouvoir se reconstituer, et en deçà de laquelle des débris en orbite ne peuvent plus s'assembler pour former un satellite, et en deçà de laquelle également, un gros satellite risque de se fragmenter. Pour la Terre, cette limite se situe vers 9 000 km d'altitude.)

 Ce n'est qu'à quelques centaines de kilomètres de la Terre, quand elle atteignit les hautes couches de l'atmosphère, qu'elle commença à se fissurer en quelques gros morceaux. Ces gros morceaux n'eurent pas le temps de s'écarter les uns des autres. A 8 km/s, il ne leur fallut pas plus d'une minute pour toucher la Terre, du moins pour la face avant. On s'imagine un tel choc aussi bref que celui d'un astéroïde. En fait il n'en est rien, car une Lune de 3 000 km de diamètre ne peut pas percuter la Terre, exploser et s'étaler etc.... en quelques secondes. Un hypothétique observateur situé en orbite dans un vaisseau spatial à quelques dizaines de milliers de kilomètres de la Terre aurait été surpris par la relative lenteur de cette rencontre Terre-Lune. Bien que fragmentée peu de temps avant de toucher la Terre, il aurait vu la Lune toucher la Terre avec sa forme presque sphérique : les morceaux n'avaient pas eu le temps de s'écarter. Puis, il aurait vu cette Lune s'étaler sur la Terre comme si elle avait été pâteuse et non rigide. Entre le moment où la face la plus proche toucha la Terre et le moment où la face arrière la plus éloignée, y arriva à son tour, il s'écoula presque une heure. Pendant que cette Lune s'étalait, le poids des morceaux du « dessus » enfonçait ceux qui avaient touché le sol en premier jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres dans le manteau terrestre, après avoir fait voler en éclats la mince croûte terrestre, plus mince que l'actuelle. L'océan de la région de l'impact avait été en partie repoussé tout autour, créant une vague de plusieurs kilomètres de haut qui balaya tout le reste de la Terre. L'autre partie avait été vaporisée, contribuant à obscurcir l'atmosphère par d'épais nuages. Et le même scénario qu'avec la première Lune se reproduisit : l'onde de choc ondula dans le manteau, tout le tour de l'impact, et se focalisa exactement à l'antipode où la croûte sauta. Quand la seconde Lune se fut entièrement étalée sur la Terre jusqu'au point où celle-ci retrouva sa forme sphérique, un balourd équivalent à la masse de la seconde Lune offrit à notre observateur en orbite le disgracieux spectacle d'une hernie dont la Terre allait rapidement se débarrasser : elle ne pouvait absolument pas tourner rond dans ces conditions. Comme dans une partie de ping-pong cosmique, la Terre renvoya donc la balle, mais pas la même. En effet, ayant absorbé la seconde Lune, elle éjecta aux antipodes une masse équivalente de magma qui forma la troisième Lune. Cette expulsion eut pour effet, d'accélérer la rotation de la Terre pendant que cette troisième Lune se plaçait sur une orbite assez excentrique, à 35 000 km de la Terre en moyenne. La rotation de la Terre ayant accéléré jusqu'à faire un tour en quatorze heures environ, l'orbite géosynchrone se retrouva nettement plus près de la Terre que la Lune. Cette dernière était ainsi à l'abri d'une chute sur la Terre. Elle commença même à s'en éloigner d'un mètre par an... de dix mois puisque la Terre se trouvait maintenant entre 125 et 130 millions de Km du Soleil. La Terre, justement, à quoi ressemblait-elle maintenant ?

Avant la fusion de la Terre avec la seconde Lune, la Terre n'avait que 3 % de terres émergées, et c'est pourquoi la vie de l'ère archéenne fut essentiellement aquatique. La seconde Lune, en s'étalant sur la Terre, allait former un continent, car même après que la Terre eut retrouvé sa forme sphérique, le niveau de la Lune étalée dépassa quand même du niveau de l'eau. Ce continent était à peu près circulaire, de 9 000 km de diamètre environ, et il était environné d'océan sur tout son pourtour. Seules quelques îles émergeaient aux antipodes, là où la troisième Lune était sortie. Ce continent allait lentement se fragmenter en gros morceaux qui allaient s'éloigner les uns des autres pour se répartir sur toute la Terre, l'équilibrant ainsi de mieux en mieux pendant toute la durée de l'ère primaire.

Voilà la raison de la dérive des continents, mais ce n'étaient pas encore nos continents. Le gros continent formé par l'étalement de la seconde Lune n'était donc pas encore Pangée. Pangée sera formé par l'étalement de la troisième Lune, marquant ainsi la fin de l'ère primaire et le début de l'ère secondaire. Mais n'anticipons pas sur le prochain chapitre, et restons-en au début de l'ère primaire. Les épais nuages de vapeur d'eau, de gaz sulfureux et de poussières finirent par se dissiper et retomber, et le Soleil redevint visible. Comment la vie avait-elle résisté pendant tout ce temps-là à ces conditions effroyables ? Existait-elle encore ? C'est ce que nous allons voir maintenant. Rappelons-nous qu'à part les molécules autoduplicatives qui s'étaient spécialisées sur les 3 % de terres émergées, la vie était essentiellement aquatique pendant l'ère archéenne, entre la chute de la première et celle de la seconde Lune. Les unicellulaires marins qui avaient besoin de la lumière du Soleil pour se nourrir, se retrouvèrent dans le noir. Comment la vie allait-elle faire face à cette situation ? Emergence à travers l'urgence. L'expression n'est pas de moi, mais elle résume parfaitement ce qui se passa dans les jours (obscurs...) qui suivirent le cataclysme. Actuellement, il existe tout près des sources hydrothermales, des espèces qui vivent dans le noir absolu, complètement indépendantes de l'énergie solaire. Ces sources hydrothermales sont situées le long des dorsales médio-océaniques, là où de l'eau chaude (30 à 350 °C) sortant de sous l'océan est réchauffée par la lave qui sort en permanence le long de ces dorsales, puisque les plaques tectoniques délimitées en partie par ces dorsales s'écartent en permanence en ces endroits. La profondeur de ces sources hydrothermales étant en moyenne de 2 000 à 4 000 m, l'eau à 350 °C ne bout pas, vu la pression élevée. Tout autour de ces sources hydrothermales, une vie grouillante contraste avec la vie clairsemée des grands fonds, car la température des océans en dessous de 2 000 m est en moyenne comprise entre 0 ° et 2 °C. Ces espèces très variées vivent donc disposées en couches concentriques autour de ces sources hydrothermales, aux distances où régnent les températures qui leur conviennent ou qu'elles peuvent supporter. Les grandes espèces vivent où l'eau est tiède, mais jusqu'à 110° ou 120°, vivent des archéobactéries libres « peut-être proches des premiers micro-organismes apparus dans l'océan primitif » (54:« La recherche », juillet/août 1993, pp. 862.). Vous voyez où je veux en venir. De plus, ces espèces, notamment les grandes comme les vestimentifères (sortes de vers immenses), ont un drôle de menu et une drôle de façon de digérer. En effet, le liquide de ces sources hydrothermales est de l'eau de mer issue des fissures qui s'étendent en profondeur dans le magma en cours de refroidissement. Cette eau de mer chauffe jusqu'à 800 °C avant de se déverser à la surface de la croûte océanique, le long des dorsales. A sa sortie, elle est fortement acide, riche en sulfures de métaux, hydrogène sulfuré, méthane, et dépourvue d'Oxygène. En un mot, très indigeste. Et pourtant, l'hydrogène sulfuré va nourrir des bactéries qui nourriront elles-mêmes ces vers immenses en vivant en symbiose dans leurs cellules. Tout cela, je le rappelle, dans le noir le plus absolu, sans aucun recours ni à la photosynthèse ni à l'oxygène. La vie de ces espèces confirme d'abord que la vie sans oxygène ni photosynthèse est possible dans l'obscurité la plus absolue. Si actuellement, ces espèces ont dû aller dans les grands fonds marins près de ces sources hydrothermales pour trouver cet environnement, rien ne prouve qu'elles n'ont pas eu cet environnement beaucoup plus près de la surface, aux ères archéenne et primaire, voire même à l'air libre lors des périodes suivant de peu les chutes des trois premières Lunes. (La Lune actuelle est la quatrième.) Avec un pareil menu, on peut tout à fait imaginer ces archéobactéries survivre au milieu des océans déchaînés et par endroits chauffés par l'impact, même près de sites où du magma fuse dans l'eau suite aux brèches ouvertes dans la croûte océanique par les morceaux de la seconde Lune et ailleurs, par les séismes dus à l'onde de choc. Quant à l'obscurité, peut-être que ces espèces s'y adaptèrent à l'air libre au moment des chutes de Lunes, pour se réfugier dans les grands fonds quand la clarté revint, car du coup, c'est la lumière qui devenait pour elles dangereuse I Emergence à travers l'urgence. Vous comprenez mieux maintenant que cette émergence soit possible. Les unicellulaires ballottés dans cet océan obscur même en surface, très chaud par endroits et glacial en d'autres, s'assemblèrent en gros paquets pour se fixer quelque part, ni trop près ni trop loin d'un point chaud pour se maintenir en vie sans être gelés ni brûlés. Pourquoi cet assemblage en premiers pluricellulaires n'aurait-il pu se faire sans ce cataclysme gigantesque ? Tout simplement parce que quand tout va bien, le vivant vit par inertie, sans chercher à changer ses habitudes. Seul le mental peut décider quelque chose avant qu'une catastrophe oblige à le faire, mais cette utilisation du mental est tellement récente (9 000 ans) qu'elle n'est pas encore généralisée à l'humanité toute entière. Deux exemples empruntés à la vie actuelle, dont un autobiographique, feront comprendre, que même actuellement, l'émergence ne peut que rarement se faire en dehors de l'urgence. Alors que dire des premières ères !

J'ai eu connaissance du cas d'une personne qui développa un cancer du poumon, et qui fut condamnée à mort par les médecins dans l'année. Cette personne décida que ses enfants avaient besoin d'elle etc., et que ce n'était donc pas le moment de mourir. Elle déclina lentement jusqu'à être quasiment morte, fit une sorte de NDE peu spectaculaire, sans savoir que ça existait, et reprit vie...

(55: NDE : Near Death Expérience, appellation consacrée pour désigner tout ce qui a été vécu consciemment pendant que le corps était en état de mort clinique. Le « mort » qui revient à la vie après une telle expérience se trouve généralement changé au niveau de son degré de conscience. Des livres entiers ont été écrits sur ce sujet. Voir notamment, « La source noire » de Patrice Van Eersel, Grasset, 1986.Il y en a eu beaucoup d'autres depuis, j'ai même raconté mes NDE sur la page "bases initiatiques" de ce site)

...apparemment guérie puisqu'elle reprit son travail et s'y tient toujours depuis plusieurs années. Mais une transformation s'opéra lors de ce passage près de la mort : cette personne acquit une sorte de voyance relationnelle primaire (c'est-à-dire limitée à l'entourage) doublée d'un amour pour autrui qu'elle n'avait pas avant. Un processus, catastrophique à son échelle, changea donc le niveau de conscience de cette personne, malgré elle. Ce qui est intéressant dans ce cas, c'est que cette personne n'était nullement « branchée » sur les médecines parallèles et n'envisagea même pas qu'il soit possible de se guérir de son cancer avec diverses méthodes qui ont fait leurs preuves dans des milliers de cas, comme celle du Dr Hamer. Non, cette personne suivit le chemin le plus classique de la chimiothérapie. Dans le service de cancérologie de Villejuif où elle fut soignée, elle fut considérée comme « le cas sur mille » qui reste un mystère pour les médecins. Tous les malades qui étaient dans le même service qu'elle étaient morts à la date où j'eus connaissance de son histoire. En ce qui me concerne, j'avais cet état de conscience aussi loin que je puisse remonter dans mon enfance. Plus tard, entre 21 et 28 ans, je vécus dans des conditions un peu spéciales

(56: que je raconte dans l'avant-propos de mon 1er livre. Cerise sur le gâteau, ma maison était très radioactive, comme les sites initiatiques des Amérindiens du Nord, notamment les Navajos que les Américains délogèrent des mines d'uranium car leurs sites sacrés s'y trouvaient. En 2010, je fis les frais d'un compteur Geiger et vérifiais que je l'avais bien "senti": 0,24 micro-Sievert à l'heure de moyenne sur des mois, contre 0,18 dehors.)

qui me permirent d'étendre ce degré de conscience du niveau de l'entourage au niveau planétaire. Ensuite, pour aller au-delà, il me fallut subir un grand nombre d'épreuves, et au fur et a mesure qu'elles dépassaient une décennie, je constatai objectivement que ce degré de conscience s'était expansé jusqu'au système solaire voisin du nôtre. L'usage' du mental me permit d'éviter les grandes (à mon échelle) catastrophes, mais dès que je m'écartai de ma ligne d'univers, des épreuves me réorientèrent sans ménagements.

(57: Voir la note 29. La ligne d'univers d'un individu, qui comprend la « ligne de moindre résistance » et ses harmoniques, est composée de toutes les informations supralumineuses remontant du début de son individualisation jusqu'au présent vécu qui s'y rajoute au fur et à mesure, et qui déterminent les conditions de vie de cette personne.)

Ajout 2013: encore avec l'incendie de 2011! je m'endormais sur mes lauriers au lieu de faire ce site peut-être...Evidemment, il est difficile de s'en apercevoir pendant les épreuves, et ce n'est souvent que bien après que l'on réalise le chemin parcouru grâce à ces épreuves. En ce qui concerne cet état de conscience présent chez moi dès l'enfance, j'ai eu l'explication de son déclenchement en 2002, après la parution de ce livre (mai 1997). Je raconte ça dans mon article sur les NDE sur la page "bases initiatiques" de ce site, clic en haut à gauche.

Cette conscientisation par les épreuves est exactement ce qu'il arriva aux esprits-groupes des unicellulaires de l'ère archéenne qui perdirent momentanément, lors de la chute de la seconde Lune, la possibilité de penser à travers leurs « corps ». (Constitués chacun d'une espèce d'unicellulaires.) Et pour cause! L'urgence de la situation fit agglomérer les unicellulaires en paquets qui essayèrent dans un premier temps de se redissoudre. Mais sentant la mort arriver, les paquets se reformèrent... et se dissolurent à nouveau pour se reformer encore pour ne pas mourir séparés... jusqu'au moment où la mémoire de cette possibilité de s'assembler en paquets pour survivre fut ressentie par les esprits-groupes comme un bienfait et non plus comme une circonstance « empêcheuse de tourner en rond » qui les obligeait à changer leurs sacro-saintes habitudes. Dès cette acceptation, les paquets de cellules prirent des formes beaucoup plus fonctionnelles, et chaque forme distincte d'une autre servit de moyen d'expression à la partie de l'intelligence terrestre qui était, en pensée, l'exacte représentation supralumineuse des informations qui, une fois matérialisées en « s'infraluminisant », devenaient visibles (à nos yeux) sous une forme végétale ou animale correspondant au contenu de l'information du secteur de l'intelligence terrestre qui était relayé à la vitesse inférieure sous forme d'esprit-groupe du végétal ou de l'animal en question. Le nombre d'espèces s'accroissant considérablement dès le début de l'ère primaire, les « secteurs d'intelligence planétaire » qui s'étaient matérialisés dans ces nouvelles espèces furent chacun plus délimités et moins imbriqués les uns dans les autres que pendant l'ère archéenne. Chaque esprit groupe perdit totalement, cette fois, la vision globale de l'intelligence terrestre. Désormais sans guide planétaire, les esprits groupes allaient devoir développer la capacité d'être plus ou moins autonomes les uns par rapport aux autres. Et comme tout progrès se fait au détriment d'une faculté ancienne, cette accession à une relative autonomie allait entraîner des conflits entre eux, conflits qui n'existaient pas avant. C'est pourquoi des animaux devinrent de plus en plus féroces, et la « nature » de plus en plus cruelle, fonctionnant de plus en plus selon le principe du prédateur qui est toujours en vigueur dans l'espèce humaine, mis à part quelques mutants dans mon genre (!). En effet, pendant l'ère archéenne, l'intelligence terrestre n'étant quasiment pas divisée ne pouvait « se battre » contre personne. A présent divisée en parties qui n'étaient plus conscientes des autres, le fonctionnement par prédation devint le seul possible. Et pour reconquérir (sous une forme supérieure) la vision globale de l'intelligence planétaire, les esprits-groupes puis plus tard les esprits individualisés, n'avaient qu'une solution : devenir chacun une intelligence planétaire à leur échelle, c'est-à-dire une conscience planétaire. Cela allait être un travail de longue haleine, si longue qu'il n'est toujours pas terminé à l'heure où j'écris ces lignes. Mais, le fait qu'une minorité de mutants soient sur le point d'y parvenir laisse présager un prochain saut évolutif qui permettra à l'ensemble de l'humanité survivante de basculer dans cet état de conscience planétaire. Ces quelques mutants sont les bulles au fond de la casserole, qui apparaissent avant que la température critique indispensable à l'ébullition soit atteinte. Mais nous n'en sommes pas encore là, même si cette température critique est pour les décennies à venir. Et depuis combien de temps se prépare ce saut évolutif imminent ? Eh bien depuis la chute de la seconde Lune et l'ère primaire, sinon, je n'en aurais pas parlé tout de suite ! En effet, le seul moyen permettant la réalisation du plan de l'évolution exposée depuis deux pages, était de faire penser les créatures infralumineuses, donc de les doter d'un organe qui établirait la communication avec leurs parties supralumineuses qui pensaient déjà, en groupe pour l'instant ; car n'oublions pas que la matière supralumineuse est information et conscience. Les pensées des créatures, retournant après leur mort dans l'univers supralumineux, feraient évoluer ce dernier en retour. Cette communication de l'un à l'autre univers ne peut se faire que par un trou noir, comme déjà vu ; que ce soit à l'échelle d'un noyau de galaxie ou d'un électron. Pour chaque être vivant pluricellulaire, ce mini-trou noir devrait en posséder les caractéristiques, notamment celle de pouvoir se déplacer le long de la « flèche du temps », comme disent les physiciens. Ce que peut précisément faire le cerveau avec les souvenirs et les projets. Vous avez deviné : ce mini-trou noir que nous avons tous est dans notre cerveau ; et il est d'autant plus important qu'il est plus gros par rapport au reste du corps qui ne possède pas ce pouvoir de communication. Le plan de cette phase de l'évolution est désormais dévoilé : il va consister à essayer de fabriquer des espèces aux plus gros cerveaux possibles, pour permettre aux créatures qui en seront dotées de reconquérir individuellement, chacune, l'intelligence planétaire métamorphosée sous une forme supérieure ; car l'histoire ne se répète jamais exactement mais une « spire » au-dessus à chaque fois. La suite de l'histoire terrestre coule de source, mais la description des moyens par lesquels elle va se réaliser va faire sauter un certain nombre de dogmes mis en place par les égrégores dont j'ai parlé. Ces remises en question pourront ensuite mieux permettre de comprendre ce qui va se passer jusqu'à ce que la Terre sorte de la zone de vie. Alors reprenons l'histoire au début de l'ère primaire, pour la retraverser rapidement mais d'un autre point de vue.

Ce commencement va être très modeste au début : le minimum possible de cellules nerveuses, juste ce qu'il faut pour coordonner les différentes fonctions vitales. En effet, pas de coordination = pas d'organes différents. Et c'est d'ailleurs pour cela que les tous premiers pluricellulaires précurseurs étaient très homogènes, sans organes bien différenciés. (Eponges de mer, proto-méduses...) Les premières cellules nerveuses sont donc nées avec la différenciation des paquets de cellules post-catastrophe en organes différents, qui s'assemblèrent en plus gros paquets pour former des organismes différenciés. Ces organismes prirent forme dans l'urgence comme déjà vu, donc instantanément à l'échelle géologique, même raccourcie. Mais après une centaine de millénaires réels, ce processus évolutionnaire se trouva bloqué par le manque d'émergence faute d'urgence. Pendant ce temps pourtant, le proto-continent formé par l'étalement de la seconde Lune s'était fragmenté en morceaux qui s'étaient tellement éloignés les uns des autres, qu'ils avaient formé une dizaine de petits continents répartis sur toute la Terre, presque mieux que les continents actuels qui sont plus regroupés. Mais la vie de l'ère archéenne avait été essentiellement marine, et les continents formés par la seconde Lune restèrent longtemps stériles ; d'abord parce qu'ils l'étaient au départ venant de l'espace, ensuite parce que la vie terrestre n'existait pas, hormis les molécules autoduplicatives qui avaient été dépassées en complexité depuis longtemps par les unicellulaires marins. De toute façon, elles s'étaient retrouvées noyées lors du cataclysme. En outre, la température des océans devint, une fois le calme revenu, constante et tiède vu la situation de la Terre à l'époque, (pression atmosphérique plus forte, Terre à 125/130 millions de Km du Soleil...) Lorsqu'au passage de l'ère secondaire à l'ère tertiaire, le climat terrestre se refroidit brusquement dans des circonstances que je relaterai, les créatures tendirent presque toutes à conserver cette tiédeur des origines. C'est la raison pour laquelle les corps humains, et animaux qui ont développé une thermorégulation, sont chauds par rapport à leur environnement qui est la plupart du temps plus froid. Cette chaleur corporelle permet aux organismes qui en sont dotés d'être néguentropiques, ou tout au moins, moins entropiques que s'ils étaient comme les lézards, à la même température que leur environnement. Dans la pratique, c'est pour cette raison qu'il est plus facile d'innover et de faire un travail intellectuel dans un climat tempéré que dans un climat chaud où la différence de chaleur avec le corps est moins grande, ou s'annule par moments. Ce qui ne veut pas dire que les habitants des pays chauds soient des idiots, mais qu'ils doivent faire un effort supplémentaire pour effectuer un même travail intellectuel ou une même innovation. Et si actuellement, cet effort mental « compensateur de l'entropie » est possible, ce n'était bien évidemment pas le cas pendant l'ère primaire, ou la tiédeur constante de ses océans contribua à bloquer toute émergence en dehors de l'urgence. En effet, une fois que les systèmes nerveux rudimentaires de ces animaux furent au point dans leurs rôles de coordination des différents organes via des sécrétions d'hormones etc., et de communication avec leurs parties supralumineuses, l'habitude fut plus forte que le désir d'évoluer. Or comme rien n'est statique dans l'univers infralumineux, ce qui n'évolue plus en qualité ne peut évoluer qu'en quantité ou être détruit... ce qui à long terme revient au même car tout gigantisme conduit à la destruction. Les animaux marins devinrent donc de plus en plus grands, gros, et donc prédateurs et féroces. Et cela débloqua la situation car les plus petits se retrouvèrent dans une situation d'urgence : pour ne pas être dévorés jusqu'à disparition complète de certaines espèces, ils accostèrent sur les continents pour fuir le danger. Entre temps, des végétaux pluricellulaires avaient commencé à pousser sur ces continents qui allaient ainsi devenir habitables. Cette adaptation à la vie terrestre des poissons archaïques qui devinrent des amphibiens fut donc une émergence (de l'eau aussi...) face à l'urgence que constituait la menace des autres espèces qui étaient devenues gigantesques. Une fois de plus, ce sont les espèces petites qui avaient évolué, alors que les grosses s'étaient hypertélisées dans un gigantisme sans avenir. Mais comme rien ne se perd dans la nature, c'est ce gigantisme sans avenir (pour elles) des grandes espèces qui avait forcé la reprise de l'évolution des petites en les chassant hors des océans où elles n'étaient plus en sécurité. Nous en sommes donc, du moins avec les datations officielles, vers 400 millions d'années en arrière, quand les animaux ex-marins ont colonisé les continents. En fait, chaque ère n'a duré que quelques centaines de millénaires (fig. 13).

Mais quelle que soit l'échelle accréditée, une chose ne change pas : à chaque début d'ère, la terre tournait en douze à quatorze heures sur elle-même, puis ralentissait tout le long de l'ère jusque vers vingt-deux - vingt-quatre heures à la fin. (fig. 7).

Pendant que nos animaux colonisaient les continents, la Terre avait ralenti sa rotation. La Lune s'était dans un premier temps éloignée, mais la rotation de la Terre se ralentissant avait éloigné la distance de l'orbite géosynchrone... jusqu'à la rendre plus lointaine que celle de la Lune. Cette dernière arrêta donc de s'éloigner de la Terre puis commença à s'en rapprocher. A raison d'un mètre par an au début et de plus en plus ensuite, les créatures de l'ère primaire avaient encore une petite centaine de millénaires devant elles, mais leurs jours étaient d'ores et déjà irrémédiablement comptés.

Qu'allaient faire nos créatures pendant ce long sursis dont leurs esprits-groupes n'avaient heureusement pas conscience ? Les amphibiens allaient devenir de véritables animaux terrestres qui allaient peupler les moindres recoins de tous les continents. N'oublions pas en effet que la Terre se trouvait toujours entre 125 et 130 millions de Km du Soleil avec une atmosphère à plusieurs dizaines de bars, et que même aux pôles, le climat était tiède sans le moindre gramme de glace. Tout était donc habitable, même par des animaux qui n'avaient aucune thermorégulation. A la fin de l'ère, toutes les créatures étaient hyperspécialisées... sauf quelques mutants. Leurs esprits-groupes avaient-ils senti au dernier moment le cataclysme qui se préparait ? Ou était-ce la présence de la Lune, énorme car elle ne tournait plus qu'à quelques milliers de kilomètres de la Terre en s'en rapprochant de plus en plus vite, ce qui engendrait des perturbations climatiques et environnementales perçues comme une menace ? Une pré-urgence engendrant ces quelques mutants ? Toujours est-il qu'ils eurent le temps de se disséminer sur toute la Terre pendant les derniers millénaires où le spectacle de cette Lune de plus en plus grosse devait être terrifiant. Enfin, elle commença à frôler les hautes couches de l'atmosphère. L'ère primaire allait prendre fin.

CHAPITRE 17

Pangée, la  tortue qui était le monde.

Il existe dans un certain nombre de peuplades une légende qui laisse sous-entendre que les continents sont tombés du ciel sous la forme d'un gigantesque animal qui s'est transformé en terre en tombant dans l'océan. Pour les Peaux-Rouges d'une région d'Amérique du Nord, cet animal fut une tortue dont la carapace émergea de l'océan après sa chute des cieux, et se transforma en un continent qui devint le leur. Pour d'autres de la région des Grands Lacs, cette tortue fut impliquée dans une catastrophe qui creusa les grands lacs en question. Le choix d'un animal différent selon la peuplade s'explique parfaitement quand on sait que dans l'astral infralumineux (fig 1), chaque esprit-groupe animal a une tête humaine, et chaque être humain a une partie de son corps qui est emprunté à tel ou tel animal. Le choix de tel ou tel animal est conditionné par la sphère émotionnelle de l'humain en question, qui est une matérialisation comportementale du caractère de tel ou tel esprit-groupe animal. Seul l'initié qui parvient à une vision mentale objective des êtres et des phénomènes n'a plus cette partie animale dans son corps astral. C'est encore un cas assez rare, et même actuellement, celui qui a besoin par exemple d'un chien pour vivre est encore « un peu chien » lui-même au niveau de sa sphère émotionnelle : son chien « épongera » les émotions de type « canines » que son propriétaire ne pourra pas assumer tout seul. Ce qui ne veut pas dire que les personnes « libérées de la sphère émotionnelle de l'animal » n'aiment plus les animaux. Mais dans ces cas, l'amour s'étend à tout ce qui vit sans que la manifestation physique soit obligatoire. A l'époque où les peuplades primitives élaborèrent ces récits qui devinrent des légendes avec la dégénérescence de la voyance, chaque être humain de la même tribu voire de la même région ayant le même climat et le même biotope, avait la même sphère émotionnelle représentée dans leurs corps astraux par le même animal pour tous. Il est donc logique que selon les régions, l'animal changea alors que le fond de la légende resta le même. Chaque peuplade perpétua ainsi une même légende à travers sa sphère émotionnelle qui était différente pour chacune. Ajoutons à cela les informations qui avaient quitté la Terre avec la troisième Lune, et qui la réintégrèrent avec sa chute et sa transformation en Pangée, et le tout forma une sorte de mémoire, parfaitement perceptible dans le « monde du rêve » par ces peuplades, qui explique la trame commune à toutes ces légendes apparemment disparates. Le scénario de la chute de la troisième Lune fut identique à celui de la seconde qui présentait lui-même des analogies avec celui de la première à part le fait que la première Lune fut captée et ne tourna point autour de la Terre. Je vais donc décrire les variantes, car l'histoire ne se répète jamais exactement. La troisième Lune, en s'étalant sur la Terre, allait former Pangée, le proto-continent qui fut à l'origine des continents actuels après fragmentation et dérive. La quatrième Lune, qui ressortit aux antipodes de l'impact selon un processus déjà éprouvé deux fois, constitua les trois quarts de la Lune actuelle, et ne retomba donc pas (encore) sur Terre. Nous vivons donc toujours à la surface de continents qui furent jadis la troisième Lune. Quelques précisions géographiques peuvent par conséquent être apportées. Le centre du point de chute de la troisième Lune peut-être déterminé par le centre de « dépliement » des continents, c'est-à-dire le point d'où les continents s'écartent tout autour bien plus nettement qu'ailleurs où un continent s'éloignera à l'est et un autre se rapprochera à l'ouest, par exemple. Ce point est situé comme par hasard dans une zone comprenant l'Egypte, l'Arabie Saoudite, l'Iran et l'Irak. Il est logique que les plus grosses réserves de pétrole soient dans cette région du monde, car d'une part « l'épaisseur de Lune étalée » y fut la plus importante au départ, et d'autre part, cette région fut celle qui « bougea » le moins par rapport à son asthénosphère qui était en dessous : le pétrole formé par fermentation de la vie luxuriante de l'ère primaire sous des kilomètres de roches de la troisième lune ne se dilua point dans l'asthénosphère sous-jacente ; contrairement à ce qui se passa sous les continents qui dérivèrent beaucoup. Deuxième « hasard » curieux : le berceau de l'humanité actuelle fut situé aussi dans cette région, « hasard » d'autant plus curieux que bien d'autres civilisations, notamment le remake atlantéen, naquirent, s'épanouirent et moururent dans d'autres régions du monde, bien avant la naissance de l'humanité actuelle dans cette région pétrolière. Ce deuxième « hasard » conduit à une conclusion effrayante : la chute de la Lune actuelle, ou son éclatement en morceaux, est pour bientôt ; j'avais écrit environ 1500 ans. J'y reviendrai en temps voulu, me contentant de dire pour l'instant qu'un cycle se termine souvent là où il a commencé, même si c'est de façon différente. SI la troisième s'est étalée centrée sur le Proche-Orient, la quatrième dut sortir aux antipodes. Prenez une mappemonde pour constater que les antipodes du Proche-Orient sont en gros centrés sur une zone délimitée à l'ouest par les Iles Marquises et Gambier, et à l'est par l'Ile de Pâques. C'est donc en plein océan pacifique que la quatrième lune, qui allait devenir l'actuelle, sortit. Or le basalte est à nu sous une grande partie de l'océan Pacifique, sur une croûte océanique qui ne fait que quelques kilomètres, la plus mince du globe, parce que dépourvue de la couche de granit que l'on retrouve partout ailleurs. Autrement dit, à quelques kilomètres sous l'océan pacifique, on trouve le manteau supérieur. Le fond d'une grande partie de l'océan Pacifique est donc une gigantesque cicatrice par laquelle a été expulsée la quatrième Lune qui tourne toujours autour de la Terre ; augmentée de la masse d'un planétoïde comme nous le verrons à la prochaine ère. Dernier « hasard » qui confirme tout ceci : reprenez votre mappemonde pour constater que la région délimitée par les Iles Marquises, Gambier et l'Ile de Pâques est en gros et en moyenne à la latitude de la tropique du Capricorne, soit 23°27' ou 23,45°. Or l'Inclinaison de l'orbite lunaire varie entre 18,2° et 28,6°. Faites la moyenne (18,2° + 28,6° = 46,8° : 2 = 23,4° !) C'est tout de même curieux ! Cela montre au moins que la Lune a conservé son inclinaison orbitale de départ, qui n'a pas été affectée par sa collision ultérieure avec un planétoïde parce qu'il la percuta parallèlement à son plan orbital. Et si la Lune a conservé son inclinaison de départ, c'est que ce départ est énormément plus récent que l'on pourrait le croire en collant les datations officielles sur mon récit. Voilà qui nous amène à reparler de ces datations.

La géologie en vigueur reconnaît l'existence de Pangée, le proto-continent, mais ne sait pas très bien s'il faut le dater de 600 millions d'années (début de l'ère primaire) ou de 240 millions d'années (début de l'ère secondaire). En effet, dans les deux cas, les modélisations de dérives passées des continents donnent un proto-continent à ces deux dates ! La science s'est tirée de ce mauvais pas en postulant que les continents s'éloignent et se rapprochent périodiquement. Autrement dit, Pangée aurait bien existé il y a 600 millions d'années, se serait fragmenté en morceaux qui auraient dérivé, tellement dérivé qu'ils se seraient « recollés » après avoir fait pour certains le tour de la Terre, pour former un nouveau super continent unique il y a 240 millions d'années. Et c'est ce nouveau Pangée qui aurait à partir de cette date dérivé en morceaux jusqu'à l'époque actuelle. La partie de ping-pong cosmique entre la Terre et les Lunes rend tout cela bien plus clair comme la petite récapitulation suivante va le montrer.

  1. La première Lune venant de la banlieue martienne percute la Terre et est à l'origine de la formation des océans au début de l'ère archéenne. Il n'y a que 3 % de terres émergées lors de cette ère.
  2. Sous l'effet de l'impact de la première, la seconde Lune sort de la Terre aux antipodes, et se met en orbite proche autour.
  3. Cette seconde Lune retombe sur Terre où elle s'étale, formant un premier Pangée. C'est le début de l'ère primaire (-600 millions d'années). Ce continent se fragmente en morceaux qui dérivent.
  4. La troisième Lune sort aux antipodes de ce second impact, et se met en orbite proche autour de la Terre.
  5. Elle retombe, ensevelissant une partie des premiers continents. Une autre partie est éjectée dans l'espace avec la quatrième Lune qui résulte de ce troisième impact. Il n'en reste donc plus grand-chose, si ce n'est des îles du Pacifique et le bouclier canadien.

6. La quatrième lune se met en orbite proche, l'ère secondaire commence (-240 millions d'années, soit -1,1 en ans réels).

7. L'étalement de la troisième Lune a formé un second Pangée qui se fragmente et dérive jusqu'à nos jours.

8. Peu avant la fin de l'ère secondaire (-70 millions d'années, soit 730000 ans réels) un planétoïde percute la Lune qui se trouve déviée sur une orbite plus éloignée de la Terre. Ce planétoïde formera les mascons de la Lune en lui donnant sa rotation synchrone, son diamètre et son aspect actuels.

J'ai un peu anticipé le point 8 sur le chapitre suivant, pour donner une vision globale résumée de l'histoire des quatre Lunes. Reste maintenant comme promis, à dater tout cela hors de l'égrégore du Hasard qui rallonge tout. Et si je me trompe, c'est que j'ai daté encore trop long ! J'avais dit que la Terre avait cinq millions d'années (dont deux dans la zone de vie) et non pas 4,55 milliards. Les ères « officielles » sont de plus en plus longues au fur et à mesure que l'on remonte dans le passé : comme si la nature avait perdu trois milliards d'années pour ne fabriquer que les unicellulaires ! Il faut avoir la vue voilée par un égrégore pour croire une chose pareille. « Mes » ères sont au contraire de durées à peu près équivalentes : environ 350000 ans chacune. Cela ne fait donc que 1050000 ans que la quatrième Lune est sortie de la Terre, et 720000 ans qu'elle a acquis sa rotation synchrone et son aspect actuels. On comprend mieux qu'elle ait conservé son inclinaison orbitale de départ avec une vie apparemment si courte... Apparemment en effet : déplacez-vous le long de la flèche du temps jusqu'à 350000 ans en arrière et vous verrez à quel point une telle durée est longue et riche en événements. Les milliards d'années allègrement brassés nous ont habitués à la possibilité de voir s'écouler des millions d'années sans que presque rien de nouveau ne se passe. Comme si des dinosaures, par exemple, avaient pu vivre le même genre de vie pendant des millions d'années. Une fois de plus, il faut avoir la vue voilée par un egrégore pour croire des choses pareilles : la nature ne perd jamais de temps. Je reviendrai une dernière fois sur les datations, d'une façon plus scientifique, peu avant l'époque actuelle dans le chapitre 26. En attendant, reprenons notre histoire au début de l'ère secondaire qui vient de commencer. Que restait-il de la vie de l'ère primaire après ce troisième cataclysme de type 1 ? (33). Les continents de l'ère primaire avaient été soit ensevelis, soit éjectés et refondus dans la quatrième Lune. Il n'en restait que les îles du Pacifique, le bouclier canadien et une étroite bande allant des USA à la Cordillière des Andes. En dehors de ces zones et de celles qui avaient été éjectées et refondues dans la quatrième Lune, toute la vie végétale et animale gigantesque avait été ensevelie. Toute cette biomasse allait, en fermentant avec son substrat, se transformer en pétrole, gaz, ou charbon selon les conditions d'ensevelissement. Actuellement donc, en brûlant ces combustibles fossiles, nous remettons en circulation dans l'atmosphère des électrons - la combustion libère les électrons- qui ont en mémoire ce qui a été vécu à cette époque. Cette mémoire nous influence peu ou prou à partir du moment où l'on respire (difficile de faire autrement). En effet, Jean Charon s'est amusé à calculer qu'à chaque inspiration, nous respirons chacun une dizaine d'électrons qui étalent dans les poumons de Jules César lors de sa dernière expiration avant sa mort. L'inconscient collectif n'est donc pas un vain mot, et seul un mental mutant développé sans corruption, ruse, prédation, communautarisme et orgueil mal compris peut temporairement le court-circuiter pour faire du neuf sans être enchaîné à l'ancien. L'ancien ? C'était l'ère primaire. Qu'en restait-il maintenant ? Maintenant, c'est l'ère secondaire.

CHAPITRE18

Nous voilà dinosaures...

 

La Terre est la seule planète du Système Solaire qui a une tectonique des plaques aussi élaborée. D'autres planètes sont bien le siège de mouvements tectoniques, mais sans plaques comme sur la Terre. L'histoire de notre système solaire telle que je l'ai relatée nous a montré que pour toutes les planètes précédant la Terre, les masses des astéroïdes et planétoïdes qui les percutèrent furent toujours nettement inférieures à celle des Lunes terrestres, par rapport aux masses des dites planètes; seul Mars eut un satellite plus gros que la Lune par rapport à la Terre, vu sa petite taille. Mais ce gros satellite martien ne percuta pas Mars comme on l'a vu, mais la Terre dont il devint la première Lune. La Terre subit donc trois collisions avec trois Lunes d'environ 3 000 km de diamètre, et étant un être vivant intelligent, elle allait développer une « réponse adaptative » pour se rééquilibrer après chacune de ces collisions suivies d'éjections de la Lune suivante. Cette réponse adaptative est précisément la tectonique des plaques. Inexistante après la chute de la première Lune, elle commença à s'élaborer après celle de la seconde avec la dérive du premier Pangée en une dizaine de petits continents. Après la chute de la troisième Lune formant le second Pangée au tout début de l'ère secondaire, la Terre présenta un certain nombre de cicatrices dans sa lithosphère qui avait été brisée. Plutôt que de cicatriser ces plaies pour restaurer l'ancien ordre comme la Terre l'avait fait après la chute de la première Lune, instruite par la seconde où elle avait fait des essais, la Terre, être vivant intelligent, utilisa ces cicatrices pour instaurer un nouvel ordre. Ce fut l'ordre de la tectonique des plaques qui permettrait un rééquilibrage rapide après toute collision avec une Lune ou un autre corps céleste. A commencer par la troisième qui venait de déséquilibrer totalement la Terre. En faisant dériver les continents vers le « creux » causé par le départ de la quatrième Lune, la Terre allait rééquilibrer son balourd formé par la masse de Pangée aux antipodes. Certes, la troisième Lune s'étala, mais l'altitude moyenne du super continent qu'elle forma fut très élevée au début. Inversement, les antipodes qui « manquaient de masse » attirèrent des plaques lithosphériques délimitées par les fameuses cicatrices. Ces plaques se dirigèrent vers cet antipode par tous les côtés de la Terre à la fois. Actuellement, 240 millions d'années plus tard (un bon million d'années réel), la situation est presque équilibrée et les continents ne se déplacent plus que de quelques centimètres par an. Mais il est évident que cette vitesse est une « vitesse de fin de course ». Lorsque Pangée était grossièrement étalé, la vitesse de dérive de ses morceaux devait être d'une dizaine de mètres par jour, pour décroître ensuite jusqu'à quelques centimètres par an à notre époque. Dans ces conditions, tout s'est fait en un million d'années et non pas en 240. Les scientifiques qui ont supposé que la vitesse actuelle avait toujours été la même, sont bien évidemment tombés sur des chiffres 240 fois trop longs. Néanmoins, même avec cette échelle 240 fois trop longue depuis le début de l'ère secondaire, les chiffres officiels montrent malgré tout qu'aucun point du fond des océans n'est plus vieux que cette époque qui correspond dans mon histoire à la chute de la troisième Lune. Et dans la science, cette date (-240 millions d'années) correspond à une extinction majeure de la plupart des espèces:

(58: Dans le n°145 pp. 68 de « Pour la Science », on peut lire que la vie a survécu de justesse à cinq extinctions majeures, dont celle d'il y a -240 millions d'années fut la plus forte : 77 à 96 % des espèces animales marines disparurent : alors que dire des terrestres bien plus exposées ! A la pp. suivante, on lit aussi que dans certains cas -plantes à fleurs par exemple-, de nouvelles espèces sont apparues en une seule génération ! C'est bien l'émergence dans l'urgence.)

 une des trois plus grandes extinctions, plus importante que celle qui mit fin aux dinosaures, qui n'est que la quatrième extinction par ordre d'ampleur de destruction. C'est pourtant la plus médiatisée, et il y a une raison à cela, résumée dans le titre de ce chapitre. J'y reviendrai en temps voulu. Toujours d'après ce qui est daté et reconnu, outre que le fond des océans est partout plus jeune que cette date (240 millions d'années), une autre extinction majeure, aussi importante que celle qui mit fin aux dinosaures et à l'ère secondaire, a été datée à peu près vers 220 millions d'années, soit en réalité pas plus de 90000 ans après la chute de la troisième Lune et son étalement en Pangée. Sans rentrer dans les détails de cette dernière extinction, je dirai simplement que ces deux extinctions rapprochées allaient orienter l'évolution des premiers dinosaures vers ce qu'elle devint. La vie repartit en effet assez vite (58) après la chute de la troisième Lune, à partir des quelques rescapés qui se trouvaient sur les rares morceaux des continents de l'ère primaire, d'une part. Et d'autre part à partir du petit pourcentage (58) d'espèces marines qui survécurent dans des conditions analogues à celle de la collision de la seconde Lune : émergence dans l'urgence, déjà détaillée. Le redémarrage de la vie fut favorisé par un énorme dégagement de vapeur d'eau dans l'atmosphère qui engendra ensuite un déluge. En effet, lorsque la quatrième Lune sortit, l'océan s'engouffra dans le trou laissé dans le manteau. Au contact de la lave, une énorme quantité d'eau se vaporisa et forma d'épais nuages, jusqu'à ce que cette eau réussisse à refroidir puis solidifier la plaie qui entre temps s'était égalisée un peu en dessous du niveau du géoïde ; juste assez pour que l'océan  la recouvre et devienne...Pacifique. Lorsque la pluie de ces nuages inonda le super continent et les quelques restes de l'ancien qui dépassaient, elle refroidit leur surface et l'atmosphère qui avait été considérablement réchauffée par l'impact, malgré l'obscurité engendrée par l'énorme quantité de poussières, de gaz et de vapeur d'eau qui était restée en suspension dans l'épaisse atmosphère de l'époque. Ce refroidissement couplé à l'humidité permit à la vie de repartir malgré les conditions cataclysmiques. 20 millions d'années plus tard (90000 ans réels), une autre extinction de moindre importance freina la reprise de la vie qui se diversifiait et se spécialisait déjà beaucoup trop vite. A ce rythme-là, les animaux seraient devenus gigantesques avant d'avoir développé les cerveaux qu'ils devaient développer avant la fin de l'ère secondaire pour les raisons que l'on sait. Ce coup de frein peu après le départ permit à une sélection qui s'était déjà faite d'être moins rigoureuse lors de la suite de l'évolution jusqu'à nos jours. Néanmoins, les effets de cette sélection sont encore visibles actuellement en comparant les habitudes de vie des Américains du Nord avec celles des Européens. Nous voilà dinosaures ? Commençons par le commencement.

Dans l'univers supralumineux, deux informations reliées par un seul point commun ont tendance à s'attirer et à fusionner, même si elles n'ont rien à voir entre elles en dehors de ce point commun. Ce dernier peut être un prénom, une date, un nom de lieu ou un homonyme qui peut être par exemple un nom de rue identique au nom d'un ami, une même coutume ou habitude de vie qui sera le seul point commun entre deux personnes etc. Cette coïncidence qui trahit en fait une liaison supralumineuse est à la base même du fonctionnement de ce qu'on appelle la « loi des séries » ou les "synchronicités". Par ce point commun, des événements qui n'ont rien à voir dans le présent montrent qu'ils étaient reliés dans le passé ou même qu'ils pourront être reliés dans le futur, puisque le temps n'existe pas dans l'univers supralumineux. En résumé, un point commun relie deux (ou plus) événements dans l'univers supralumineux (où les semblables s'attirent), et une fois que ces événements « s'infraluminisent » pour évoluer, ils n'ont pas forcément lieu à la même époque puisque le temps n'apparaît qu'au moment où ils franchissent ensemble le mur de la lumière: ils peuvent se matérialiser à des endroits différents de la « flèche du temps », donc à des époques différentes. Ces époques seront déterminées par la résonance que les événements auront avec. En ce qui concerne la fameuse sélection, le point commun entre elle et les humains actuels est la consommation de viande par rapport au continent. Ainsi, quand les premiers dinosaures apparurent peu après le début de l'ère secondaire, ils se répartirent différemment selon les zones de Pangée qu'ils occupèrent. En effet dans le coin de Pangée qui deviendra l'Amérique du Nord, les ancêtres des dinosaures carnivores (théropodes) dominèrent les autres, alors que ce sont les ancêtres des dinosaures herbivores (prosauropodes) qui furent les plus nombreux dans les parties du super continent qui, commençant à s'écarter les unes des autres, deviendraient l'Amérique du Sud, la moitié sud de l'Afrique et l'Europe. Les raisons de cette domination des théropodes en Amérique du Nord résident dans la survivance en cet endroit du plus gros morceau du premier Pangée, le super continent de l'ère primaire. Quelques animaux survivants de l'ère primaire continuèrent leur mode de vie de prédateurs après n'avoir muté que le strict minimum nécessaire à la survie. Ils furent à l'origine des théropodes, alors que les prosauropodes apparurent sur le nouveau super continent à part entière, sans avoir à traîner un reliquat génétique de l'ère précédente. Et il est curieux de constater que 240 millions d'années plus tard (un bon million d'années réels), le lieu servit de point commun pour relier la domination des théropodes à la consommation de viande de l'Amérique du Nord. Autrement dit, c'est dans cette Amérique du Nord que les ancêtres des dinosaures carnivores dominèrent les autres en premier, et à notre époque, c'est depuis l'Amérique du Nord où la consommation de viande est la plus forte, que les Américains cherchent à dominer le monde. Ils y seraient ainsi déterminés depuis le début de l'ère secondaire par des événements qui sont devenus, après la mort des théropodes, des informations supralumineuses ressurgissant à notre époque en Amérique du Nord après avoir repassé le mur de la lumière avec leurs porteurs ! En clair, des informations contenues dans les dinosaures carnivores via leurs esprits-groupes se seraient réincarnées dans les Américains du Nord... carnivores. Nous voilà dinosaures ? En 240 millions d'années, cela paraît farfelu. Mais en un million ? Que pensaient ces premiers dinosaures carnivores ? En dominant une région, ils avaient matérialisé une information qui, restockée dans l'univers supralumineux, va avoir tendance à se reproduire plus facilement qu'une autre non encore vécue via matérialisation, tant qu'un processus mental conscient ne court-circuitera pas cette tendance... qui dans le cas des théropodes, se réexprime actuellement en Amérique du Nord et son imitation Australienne (en fait, le phénomène a fait école puisque le mode de vie carnivore se répand de plus en plus, les Argentins par exemple ne savent pas faire un repas sans viande; parallèlement, c'est dans ces mêmes pays carnivores que des mutants végétariens apparaissent...toujours la scission en 2 évolutions). N'oublions pas que les esprits-groupes de ces théropodes avaient une forme d'intelligence qui était tout autre que celle que nous pourrions imaginer en observant des reconstitution de ces animaux. La pensée collective de ces nouveaux dinosaures était en fait la « pensée humaine » de l'époque. Plus tard, dans le dernier quart de leur ère, les dinosaures eurent une opportunité sans précédent pour accéder à un niveau de conscience qui ressemble à celui des habitants de la Lémurie des cosmogonies ésotériques. Ce terme de « Lémurie » est à décoder comme un « niveau d'évolution », exactement comme pour l'Atlantide. Quant au choix de ce nom, il est associé à un lieu, comme pour l'Atlantide. Ce lieu, Mu, est celui d'où est sortie la dernière Lune. En fait, les dinosaures furent, de ce point de vue ésotérique, les Lémuriens, donc les humains de l'époque ! Inutile de chercher des humains éthériques hyperévolués batifolant au milieu des dinosaures arriérés. Ces humains étaient tout simplement les dinosaures qui présentèrent d'ailleurs un certain nombre de caractéristiques physiologiques qui, même actuellement, se rapprochent des humaines. Par exemple, leurs pattes qui s'articulaient dans l'axe du corps, comme les humains actuels, et non pas sur le côté, comme nos animaux. Pour faire le parallèle avec les Lémuriens, Max Heindel a écrit que leur seul langage possible était des sons simples, non modulés. Eh bien il a été découvert chez le brachiosaure, soixante-quinze ans plus tard, des tubes reliés aux narines capables de produire des sons. Prenons les dinosaures carnivores qui avaient des membres antérieurs très atrophiés, comme le tyranosaure. Ces « bras » atrophiés montrent bien que tous ces dinosaures étaient bipèdes, caractéristique tellement humaine qu'un bon nombre d'entre nous ne sont pas encore tout à fait redressés !... ou se recourbent après s'être redressés. Certes, cette bipédie de ces dinosaures n'était possible que grâce au contrepoids formé par leur épaisse queue. Aujourd'hui, cette épaisse queue a disparu de nos organismes visibles, mais elle existe toujours dans les corps astraux de tous ceux qui, insuffisamment mentalisés, réagissent à fleur de peau aux sollicitations émotionnelles du présent, et font usage sans aucune retenue de leurs énergies verbales, alimentaires et sexuelles. En ésotérisme cette « queue dinosaurienne » de nos corps astraux est appelée « la queue du Diable »... et elle apparaît ou disparaît selon nos comportements, avec un certain retard dans les deux cas.

Mais quelles furent ces circonstances sans précédent, qui ne se reproduisirent que tout récemment, et qui permirent aux dinosaures d'accéder à ce niveau de conscience qui les apparente aux « Lémuriens » de l'ésotérisme ? Ce fut une très longue période sans inversions géomagnétiques, donc aussi sans cataclysmes autres que très locaux. En effet, dans le dernier quart de leur ère, il se passa officiellement 35 millions d'années (160000 ans réels) sans inversion géomagnétique alors que la moyenne se situe autour de trois inversions par million d'années. (Selon que ce million d'années se situe au début de l'ère secondaire ou juste avant l'époque actuelle, il dure en fait de 4500 ans à 240000 ans réels.) Pendant cette longue durée sans catastrophes autres que petites, les dinosaures eurent beaucoup de temps devant eux pour exploiter les possibilités d'évolution qu'ils eurent à leur disposition. Qu'en firent-ils ? Avant de le voir, quelques précisions sur les inversions du champ magnétique terrestre sont nécessaires. Quand le champ géomagnétique s'inverse, il passe par un point nul pendant lequel la magnétosphère ne nous protège plus des rayonnements solaires et cosmiques, (fig. 5) ce qui entraîne des mutations rapides :

des nouveaux gènes non-codants qui avaient été mis en mémoire dans l'ADN non-codant et dont le séquençage s'était longuement élaboré en fonction des comportements de leurs hôtes, se mettent à coder brusquement sous l'effet de cette radioactivité qui joue donc le rôle d'interrupteur. A ce moment, l'hôte se transforme très vite, parfois en une seule génération quand l'inversion est couplée à un cataclysme planétaire. J'explique en détails ce processus évolutionnaire complexe au passé, présent et avenir dans une bonne moitié de mon premier livre déjà cité. Je n'en dirai donc pas plus tout en conseillant au lecteur curieux de s'y reporter. Je vais par contre apporter des précisions plus spécifiques à l'ère secondaire, pour éclairer la suite et la fin des dinosaures, ainsi que celles des autres catégories de créatures de l'ère Secondaire que l'on a trop tendance à oublier tant les dinosaures furent nos équivalents en cette ère.

Dans l'état actuel des recherches, les dates des inversions et événements géomagnétiques sont bien établies pour les 80 derniers millions d'années (840000 ans réels), moins bien pour les 80 millions d'années antérieurs (160000 ans réels), avec beaucoup plus de lacunes et d'incertitudes. Là aussi, comme pour le renouvellement du fond des océans, la reconstitution du passé semble se heurter à la date butoir des 230 - 240 millions d'années (1,06 - 1,1 million d'années réels). Déjà au-delà de 160 millions d'années (un peu moins d'un million d'années réels), plus rien n'est vraiment sûr, et pour cause : c'est l'impact de la troisième Lune qui a formé Pangée et a rendu la tectonique des plaques opérationnelle en démarrant la dérive des continents et le renouvellement du fond des océans. Comme c'est grâce à ces deux phénomènes que le paléomagnétisme permet de reconstituer le passé magnétique de la Terre, il est logique que cette recherche paléomagnétique devienne de plus en plus difficile au fur et à mesure que l'on se rapproche des 240 millions d'années (1,1 million d'années réels). Au-delà, il faut trouver une zone exceptionnelle, comme par exemple un bout de l'ancien Pangée, celui de l'ère primaire, qui aurait été épargné et par l'étalement du nouveau, et par la sortie de la quatrième Lune. Maintenant, l'examen du tableau de polarité magnétique dans sa partie lisible, montre quelque chose de très intéressant quand on l'examine avec d'autres idées en tête que celles qui ont prévalu jusqu'à maintenant

Sur cette figure 8, 

nous voyons que depuis le début jusqu'à -119 millions d'années, les inversions géomagnétiques se succèdent à raison d'à peu près trois par million d'années (en fait, elles ne sont pas toutes représentées faute de place et de certitude, mais la figure 9 concernant seulement les 4,5 derniers millions d'années est beaucoup plus précise :

même des événements magnétiques -locaux-y sont représentés). Cette fréquence de trois par million d'années est bien entendu une moyenne, et elle est souvent nettement plus grande ou petite. Cependant, à partir de -119 millions d'années, il y a une période de plus de 36 millions d'années sans inversions (grande barre noire sur figure 8), ce qui sort complètement de la fourchette et de beaucoup. Ensuite, les inversions reprennent à leur rythme, après un redémarrage un peu lent (-80 millions d'années). Mon interprétation de cette figure 8 à la lumière des mystères du monde est la suivante, et c'est la suite de l'histoire. Pendant la première partie où les inversions se succèdent relativement vite, les espèces subissent un grand nombre de petites mutations qui matérialisent dans leurs aspects physiques l'évolution que l'intelligence planétaire a acquise grâce à elles pendant cette période. A la faveur d'une inversion déclenchée par une catastrophe plus importante que la catastrophe moyenne marquant la limite Jurassique-Crétacé, sont apparus les oiseaux. Sans être aussi importante que les extinctions massives dues aux Lunes, cette catastrophe, une chute d'un gros astéroïde plus massif que les autres, excentra l'orbite terrestre jusqu'à 137 millions de Km du Soleil à l'aphélie. La pression atmosphérique baissa jusqu'à une dizaine de bars, puis l'orbite se circularisa presque (133-137 millions de Km) jusqu'à la fin de l'ère secondaire. C'est la fameuse « orbite dinosaurienne » (59: mon 1er bouquin page 35). A la faveur de cette baisse de pression couplée à un éclaircissement des nuages, certains esprits-groupes eurent la nostalgie des premières époques où ils pouvaient faire voyager leur corps sur toute la Terre car ils étaient matérialisés dans des nuages épais qui faisaient le tour de la Terre poussés par des vents violents. Et à cette époque, ils avaient la mémoire de toute l'intelligence planétaire qui se fragmenta depuis en « descendant » dans un nombre d'espèces végétales et animales toujours plus grand. Désirant ne pas fragmenter plus encore leur mémoire, des espèces prirent leur envol au sens propre, ce qui les libéra de ce qui équivaudrait pour nous à une angoisse du futur, en « retournant au passé » par ce biais du vol. Mais en prenant cet envol libérateur, elles se fermaient la voie de l'évolution dont un des buts était bien d'apporter cette libération, mais par de tout autres moyens. Néanmoins, cet arrêt de l'évolution entraîna à leur niveau une grande perfection qui permit à ces oiseaux de vivre en fonctionnant autrement que selon le principe du prédateur, principe qui fut enseigné deux ères plus tard par le message christique qui ne fut pas compris : les Chrétiens s'attachèrent au messager dans une sorte d'idolâtrie qui devint un égrégore très puissant, au lieu de pratiquer ce message dans leur vie quotidienne, et une bonne partie du chemin reste donc encore à faire. Prématurément, l'esprit-groupe des premières espèces devenues des oiseaux eut l'idée grâce au vol d'échapper aux prédateurs restés terrestres. C'est un bon exemple du niveau « humain » de toute espèce se situant « à la pointe de la nouveauté » pour une planète. Ces premiers oiseaux préfiguraient donc l'époque lointaine où les humains pourraient vivre sur Terre autrement qu'en s'entre-tuant sur divers plans, comme le suggère le message christique compris en dehors de son égrégore. C'est comme ceci que cet esprit-groupe put canaliser les mutations en cours pour faire voler des petits dinosaures qui devinrent les premiers oiseaux. Mais pour que cette évolution sans prédation puisse se réaliser vraiment, il aurait fallu que tous les esprits-groupes soient à la hauteur du premier, ce qui n'était pas le cas : d'autres l'imitèrent, non plus pour échapper aux prédateurs terrestres, mais pour devenir des prédateurs dans les airs ! A cet instant, le destin des oiseaux fut tracé : ils deviendraient parfaits à leur stade, mais la possibilité « d'infraluminiser » l'équivalent des humains actuels dans des corps capables de se déplacer aussi dans les airs était d'ores et déjà exclue. Ce n'est que dans quelques millénaires, pendant « l'ère penternaire », que cette possibilité de voler sera redonnée à l'être humain, sous une forme supérieure (60: mon 1er livre p.225). En attendant, il vole avec des avions. C'était aussi un but de la combine évolutive de lui apprendre à fabriquer ce qu'il aurait plus tard en lui-même.

Une fois les oiseaux ainsi exclus du règne humain de l'époque et spécialisés, les dinosaures n'évoluèrent plus qualitativement et n'eurent plus qu'une issue pour ne pas être détruits par la staticité : grandir de plus en plus, pour être de plus grands prédateurs, de plus grands « tout ce qu'ils étaient déjà »... La période de 36 millions d'années (90000 ans réels) sans inversions géomagnétiques favorisa ce gigantisme plus que tout autre période de l'histoire de la Terre, sauf... l'époque actuelle où la dernière inversion géomagnétique totale remonte à 700000 ans, c'est-à-dire... presque 200000 ans réels, soit finalement plus longtemps que notre fameuse longue période du crétacé ! Sommes-nous par conséquent de nouveaux dinosaures ? Nous verrons en temps voulu. Pour l'instant, sans cataclysmes réorienteurs et réducteurs, nos dinosaures n'eurent plus qu'à grandir, faute de mieux. Mais pourquoi les ancêtres des mammifères, déjà présents au milieu des dinosaures, n'en faisaient-ils pas autant ? Parce que depuis que les oiseaux n'étaient plus les « humains » de l'époque, ces informations supralumineuses « à la pointe de la nouveauté » s'infraluminisaient dans ces petits mammifères et non plus dans les dinosaures désormais animaux. Mais comme ces derniers dominaient le monde, nos petits mammifères n'avaient qu'une alternative : vivre dans des recoins inhospitaliers aux dinosaures, ne faisant pas partie de leurs biotopes, ou rester près d'eux, mais après être devenus suffisamment minuscules pour pouvoir passer entre leurs jambes sans qu'ils s'en aperçoivent. Tout comme moi, ils attendaient leur heure où, les dinosaures n'existant plus, ils pourraient se développer pleinement. L'humain actuel qui descend de ces petits mammifères a gardé un comportement de cette époque. En effet un grand physicien très connu, Max Planck, a dit : « On n'impose pas une théorie, on attend que ses détracteurs soient morts ». Nos petits mammifères de l'ère secondaire vont donc se... planquer en attendant que les dinosaures (avec un D comme détracteurs) soient morts, ce qui ne va plus tarder maintenant. Quand la longue période sans inversions se termine, les dinosaures ont définitivement laissé passer l'opportunité qu'ils avaient eue de faire un grand saut évolutif. Cette opportunité se représentera à l'époque actuelle. Il ne leur reste maintenant plus qu'une quinzaine de millions d'années (40000 ans réels) avant leur fin. Elle se prépare. En 10 millions d'années, il n'y aura que deux inversions (à quoi bon muter maintenant ?), puis trois autres juste avant la fin comme on peut le voir sur la figure 9 (pour préparer les mutants qui doivent survivre ?). La troisième Lune qui s'est éloignée de la Terre pendant toute l'ère secondaire est passée de 35000 km à 100000 km. C'est encore suffisamment proche pour engendrer ce qu'on appelle des effets de marée ou des contraintes gravitationnelles. (Pour une fois, vous n'aurez pas l'explication éthérique ; trop long.) Des éruptions volcaniques gigantesques, un peu comme sur Mars en son temps, (nous sommes toujours en plein remake) vont résulter de ces contraintes. Ces éruptions refroidissent un peu le climat, par les poussières rejetées dans l'atmosphère qui affaiblissent la lumière solaire. Il se peut que le Système Solaire ait aussi traversé le plan galactique à ce moment-là, accentuant ce refroidissement qui dut quand même être relativement modéré vu les conditions de l'époque (Terre à 135 millions de Km du Soleil, et atmosphère pressurisée à 10 bars). Toujours est-il que les petits mammifères profitèrent de ces conditions alors qu'elles affaiblirent au contraire les dinosaures. Grâce aux conditions mutagènes qui s'offrent à eux avec les dernières inversions in extremis, ils développent des « néoténies hyperadultes »

(61:J'expliquerai ce terme apparemment contradictoire, déjà évoqué, au chapitre 20.)

 pour survivre au cataclysme qui se prépare. Un planétoïde de 1000 km de diamètre issu de la planète avortée, peut-être dévié de la ceinture d'astéroïdes par la dernière traversée du plan galactique du Système solaire, s'approche. Va-t-il percuter la Terre ? Non, la Lune. L'astéroïde qui mettra fin aux dinosaures ne sera qu'un épiphénomène résultant de cette collision. Le scénario de la fin des dinosaures va donc être suffisamment inédit et inattendu pour nécessiter un chapitre spécial.

CHAPITRE 19

De l'ère secondaire à l'ère tertiaire

Le scénario de la fin des dinosaures va permettre d'élucider un mystère inattendu : celui de la grande différence d'aspect entre la face visible et la face cachée de la Lune actuelle. En effet, lorsque l'on regarde deux photos des deux faces de la Lune (fig. 10), on est frappé par leur dissemblance qui appelle plusieurs questions.

 D'abord, pourquoi ? Ensuite, pourquoi la limite entre ces deux faces coïncide-t-elle avec la limite de ce que l'on peut voir depuis la Terre et de ce que l'on ne peut pas voir? Enfin, sur un plan plus ésotérique, pourquoi la Lune nous montre-t-elle toujours la même face depuis la fin des dinosaures, de telle façon qu'aucun être vivant ayant développé une conscience auto-réfléchie individualisée n'ait jamais pu la voir tourner sur elle-même?

Entre 1969 et 1972, les expéditions d'Apollo 11, 12, 14 (62 : Dans cette liste, il manque Apollo 13 qui subit des avaries suffisamment graves pour rentrer sur Terre en catastrophe sans avoir aluni. Les superstitions viennent de la non perception consciente des égrégores. Dans le cas d'Apollo 13, je rappelle que 13 est un chiffre qui « porte malheur »... aux gens insuffisamment mentalisés qui sont sous la dépendance de l'égrégore catholique -les douze apôtres plus le traître, Judas, le treizième-. Or l'Amérique est essentiellement protestante... donc sous la dépendance d'un égrégore rival. Un second égrégore considère le 13 comme porte bonheur, c'est l'égrégore judaïque et plus précisémment son cercle intérieur kabbaliste. A tel point que lorsque les kabbalistes veulent manipuler un coup d'état etc..ils choisissent un jour 13 associé à l'un des 2 maitres-nombres de l'arrogance: le 11 ou le 22. Avec 2 égrégores puissants aux USA contre 1 minoritaire, la panne d'Apollo ne pouvait tomber que sur la mission N°13 entre la 8 et la 17. Le seul moyen de ne pas être entraîné malgré soi dans ces batailles arriérées est de s'individualiser complètement. Comment ? C'est une autre histoire dont je reparlerai au chapitre 30.)

Parenthèse et mise à jour 2015: on m'a demandé ce que je pensais de la mouvance affirmant que les américains n'étaient jamais allés sur la Lune, voici donc ce que j'en sais et j'en vois.

Derniers commentaires

07.07 | 13:34

Merci pour cet article très intéressant.Bravo,continuez.

17.02 | 17:32

Merci beaucoup, je prends note; mais je n'ai tout simplement pas le temps! Et à l'heure où le golem Covidiot est sur le point d'être remplacé par un autre, je doute que ça aille vers l'amélioration !

14.02 | 11:53

Svp faite plus de vidéo sur YouTube ou sur odysee pour partager vos connaissances la jeunesse en a besoin. J'ai vu vos deux rare interview et je v trouve lumineux. Faites des vidéos on vous soutiendra

12.02 | 09:42

Ma conclusion de ma lecture de cette page sur l'Évolution est que l'humanité se rapproche d'un point de rupture. Ce sera alors un désastre pour les contre-initiés et une opportunité pour d'autres. @+

Les américains avaient effectivemment embauché le cinéaste Stanley Kubrick pour créer de fausses images lunaires dans un studio de la banlieue Londonnienne. Et cela parce que pour des raisons politiques de suprématie sur les Russes qui étaient proches d'un vrai alunissage, les américains n'avaient pas droit à l'erreur. Donc, au cas où ils n'auraient pas pu réellement alunir, ils l'auraient fait croire au monde entier en présentant les fausses images. En réalité, les expéditions ont été couronnées de succès sauf la catastrophe de la 13 et un petit couac à la 12, mais nous avons eu droit à l'époque aux 2 catégories d'images, les vraies et les fausses! Les départager était très facile pour les esprits observateurs dont j'étais à l'époque, les vraies retransmises par ondes radio étaient assez floues et de faible résolution, alors que les fausses étaient au contraire très nettes en haute résolution! Médiatiquement, elles passaient mieux que les vraies.

Ceci dit, la théorie qu'ils n'y sont jamais allés a été lancée par une société informatique qui n'a pas voulu admettre que dans les années 60 et 70, des cerveaux humains aient pu pallier la très faible puissance des ordinateurs de l'époque (10000 fois moins environ) grâce à leur intelligence humaine. Comme maintenant, les cerveaux dégénèrent car ils ont fait don de leur pensée aux machines, les alunissages avec peu d'informatique a mis les informaticiens de cette société en dissonance cognitive. Le seul moyen de sortir de cette dissonnance a été de dire qu'ils n'étaient jamais allés sur la Lune, puisque trop peu d'informatique CQFD. Ensuite, depuis la Silicon Valley, il a été facile de lancer le mythe....en 1998, année de la mort de Stanley Kubrick (le coup de ses images de studio a du filtrer après sa mort et constituer un terreau fertile pour le lancement de cet occupe-cerveau).

Cette histoire dinformaticiens vexés me rappelle une anecdote de 1993, quand une délégation américaine visita un centre de recherches spatiales Russes après l'effondremment de l'URSS. Comme le responsable s'étonnait qu'il y ait si peu d'ordinateurs (par rapport aux US je suppose) dans les bureaux, le Russe qui faisait visiter a répondu en plaisantant à moitié: "Nos ingénieurs savent encore calculer de tête". C'était exagéré mais en partie vrai, cela illustre bien que les informaticiens actuels ne peuvent plus concevoir que des alunissages ou même des avions supersoniques comme le Concorde aient pu fonctionner avec 10000 fois moins de puissance informatique qu'actuellement.

 Apollo 15, 16 et 17 ramenèrent des roches lunaires dont l'analyse confirmera ce dont on se doutait déjà : la différence de composition entre les « mers » basaltiques et les « continents ». Le pourcentage de certains éléments est nettement différent quand on passe de l'un à l'autre, et la transition est brutale. Il n'y a par exemple pas d'europium dans le basalte des « mers », alors qu'il y en a une bonne dose sur les « continents ». Inversement pour l'aluminium, l'on passe d'un faible pourcentage sur les continents à un fort dans les mers. Dans les deux cas, la transition est brutale. Ces deux exemples montrent que deux corps célestes différents ont fusionné pour former la Lune. La répartition de l'aluminium dans les mers « est imputée aux processus de fabrication des mers, comme si la liquéfaction des roches avait conduit l'aluminium à surnager »

(63 : Science et Avenir n° 362 pp. 333 (article exposant des résultats d'analyses des roches lunaires ramenées par les expéditions Apollo),

 Après le passage en revue de quatorze éléments solides, l'article précité conclut : « A travers ce cas et celui de l'aluminium, on s'emploie à étudier la refusion que connurent les matériaux lunaires après la formation de l'astre. » Il est donc clair que la Lune s'est formée en deux fois. Dernier détail de taille : la croûte lunaire de la face cachée est plus épaisse et ne présente pas de fractures, contrairement à la face visible depuis la Terre.

 (64 : Ciel et Espace de juin 1995 publie un article sur les résultats des découvertes de la sonde Clémentine sur la Lune. Clémentine a confirmé ce que la sonde Galiléo avait laissé sous-entendre en décembre 1993 : l'existence d'un très vieux bassin d'impact de 2500 km de diamètre et 8 km de profondeur, qui deviendrait donc le plus grand bassin du Système Solaire après Hellas de Mars. Et c'est sous ce bassin nommé Aitken que la croûte lunaire est la plus mince ! En plus, les astronomes ne comprennent pas pourquoi la dépression d'Aitken n'est pas remplie de basalte comme toutes les mers de la face visible, ni pourquoi ce bassin daté est de 4 milliards d'années : si ancien, il aurait dû théoriquement être détruit par l'évolution ultérieure de la croûte. Par contre, si on tient compte que plus un site planétaire a connu de cataclysmes, plus les datations officielles sont trop longues, et que l'impact du planétoïde a refoulé le basalte dans les autres « mers » à travers la Lune, les choses s'éclaircissent :

Aitken est le point d'impact du planétoïde qui a donné à la Lune son diamètre actuel, à la fin de l'ère secondaire. Centré près du pôle Sud mais sur la face cachée, il a propulsé le basalte de l'autre côté de la Lune.)

 La reconstitution de ce qui s'est passé est limpide : le planétoïde en percutant la Lune, a cassé la croûte dont la cicatrisation irrégulière sera à l'origine des « mers ». Sous l'effet de l'impact à une dizaine de kilomètres seconde au moins, ce planétoïde explosa et faillit faire éclater la Lune. Heureusement, il était tout de même plus petit (1000 kilomètres de diamètre) que la quatrième Lune qui faisait environ 3000 kilomètres comme ses ancêtres. L'explosion engendra la fameuse refusion des matériaux lunaires dont parle l'article précité. Cette refusion permit à l'ensemble de reprendre une forme sphérique avant la solidification. L'addition des deux masses donna à peu près celle de la Lune actuelle (3 476 kilomètres de diamètre) qui venait ainsi de naître.

Avant cette fusion, la quatrième Lune était encore relativement proche de la Terre (100000 km). Le planétoïde arriva d'une direction qui donna à la Lune une poussée qui l'accéléra. Par conséquent elle s'éloigna de quelques kilomètres par an au départ, pour diminuer lentement jusqu'à 10 cm par an actuellement. Mais deux questions restent en suspens. D'abord, à 384000 km de moyenne (distance actuelle), la Lune devrait tourner sur elle-même et ne plus être en rotation synchrone avec la Terre. Pourtant, elle l'est encore, au grand désespoir des astronomes amateurs qui ne peuvent pas, du fait de cette rotation synchrone, observer la face cachée. Eh bien, la Lune est encore en rotation synchrone avec la Terre à cause de ses « mascons ». C'est reconnu et démontré. C'est une contraction anglaise de « concentration de masse ». Autrement dit, le centre de masse de la Lune ne serait pas en son centre à cause de ces « mascons » qui rendent donc la Lune plus lourde du côté visible que du côté caché. Car ces mascons sont sous les fameuses « mers », et ont donc été « apportés » par le planétoïde. La quatrième Lune avait la composition du manteau terrestre, plus un peu de croûte et quelques restes du gros satellite martien qui étaient repartis avec elle après avoir été intégrés à la Terre lors de la première « chute de Lune ». Le planétoïde issu de la planète avortée, plus près de son centre, contenait donc plus de fer, de basalte et autres matériaux qui figurent plus dans les « mers » que dans les « continents ». Les mascons seraient donc des morceaux de planétoïdes non mélangés d'une façon homogène au reste de la Lune. La face cachée serait au contraire la « face survivante » de la quatrième Lune dont la surface n'a pas été bouleversée par la fusion qui a eu lieu de l'autre côté.

Nous en arrivons maintenant à la question plus ésotérique de la première page de ce chapitre. Je me contenterai de donner la réponse sans chercher à prouver quoi que ce soit. Alors voilà. Si la Lune avait tourné sur elle-même en un temps d'ordre quotidien, les créatures terrestres auraient vu depuis la Terre le visage de la Lune changer fréquemment. Dès que la conscience intelligente serait apparue, les humains auraient vite compris, même à l'oeil nu, que la Lune était sphérique ! Cela aurait engendré une perception du monde totalement différente dès l'apparition des premiers hominidés. Or il fallait, pour que le monde dure plus longtemps et dégénère moins vite, que des croyances (comme celle qui voulait que la Terre soit plate) se perpétuent tant que la conscience ne serait pas arrivée « à la hauteur » de l'évolution... pour ne pas mettre un « outil de conscientisation » dangereux entre les mains d'humains qui ne le méritaient pas encore vu leurs comportements. Enfin, en tournant vite sur elle-même, la Lune serait devenue indépendante du tourbillon éthérique terrestre, ne remplissant donc plus son rôle de « volant stabilisateur » de l'inclinaison et de la rotation terrestre.

Lors de la fusion, un bon nombre d'éclats ne retombèrent pas tout de suite sur ce que j'appellerai maintenant « la Lune », puisqu'il s'agit cette fois de la Lune actuelle. La gravité lunaire était faible, et tout le long de l'orbite lunaire, bon nombre de poussières, petits cailloux, rochers et astéroïdes formèrent un anneau qui refroidit quelque peu le climat de la Terre en affaiblissant la lumière solaire qui passait au travers. Mais ce refroidissement passa totalement inaperçu sur Terre car l'astéroïde qui allait mettre fin aux dinosaures allait occuper le devant de la scène.

Autour du planétoïde, gravitaient quelques astéroïdes dont celui qui allait mettre fin aux dinosaures. Lors de la collision Lune-planétoïde, cet astéroïde, relativement loin du planétoïde, continua sa course en échappant à l'attraction lunaire. Il se mit à tourner autour de la Terre sur une orbite quasi lunaire, mais en s'en rapprochant assez vite à cause du « coup de frein » qu'avait constitué pour lui l'arrêt brutal sur la Lune du planétoïde (échapper à l'attraction lunaire lui avait fait perdre la moitié de sa vitesse). Ralenti, il spirala donc vers la Terre qu'il allait percuter quelques jours plus tard. La mémoire de certains électrons entrant dans la composition de l'astéroïde provenait de certains dinosaures morts depuis longtemps. Ce sont ces électrons d'ex-dinosaures qui vont guider l'astéroïde pour qu'il ne rate pas la Terre. La contradiction qui veut que la mémoire d'anciens dinosaures participe à l'extermination de leurs « frères » restés sur Terre fut élucidée (65 : mon premier bouquin pp. 174, 175, 181.) ; rien ne va se faire au hasard, et tout ce qui va se passer est un rééquilibrage d'événements antérieurs. Même le point de chute ne sera pas laissé au hasard. Il faut en effet que l'astéroïde tombe près de l'équateur afin que les conditions post-cataclysmiques soient les mêmes sur toute la planète, ce qui n'est pas le cas quand un impact a lieu près d'un pôle : les effets sont atténués dans l'hémisphère opposé, rendant l'impact sélectif ; ce qui est recherché lors de catastrophes locales en cours de cycles, comme je le détaille dans mon premier livre. J'y détaille aussi comment la lithosphère se décale lors de la plupart des chutes de gros astéroïdes. La surface terrestre s'est donc déjà trouvée dans toutes les positions, et chaque pays peut se vanter d'avoir été sous les tropiques, les cercles polaires, les pôles ou l'équateur. A la fin de l'ère secondaire, le Mexique se trouvait précisément sur l'équateur, et non pas sur le tropique Nord comme aujourd'hui. Mais il y avait d'autres sites que le Mexique le long de l'équateur. Le choix de cette région ne fut donc pas hasardeux, car c'est en Amérique du Nord que les ancêtres des dinosaures carnivores (théropodes) s'étaient le plus développés... au début de l'ère secondaire. Un cycle se termine souvent là où il a commencé, à moins que le mental court-circuite ce processus instinctif.

 Il n'est encore qu'un point brillant dans le ciel. Pourtant, il est à peine à la distance de la Lune, et dans quelques jours, il percutera la Terre après s'en être approché en spiralant autour. Mais les dinosaures seraient bien en peine de le voir à travers leur atmosphère brumeuse. Pourtant, une certaine nervosité est manifeste, comme naguère sur Jupiter avant que le souffle de la supernova ne bouleverse le Système Solaire de l'époque. Nous sommes toujours en plein remake. Et c'est le choc, encore une fois différent.

Lorsqu'ils l'ont lancé en 1979, les Alvarez père et fils

 (66 : Nom des deux scientifiques américains qui ont lancé la théorie de l'astéroïde responsable de la fin des dinosaures, à une époque où une bonne vingtaine de théories s'affrontaient. Depuis, la plupart se sont avérées insuffisantes, mais celle de l'astéroïde tient la route malgré ses lacunes.)

 ont estimé le diamètre de l'astéroïde à 10 km, en se basant sur le diamètre du cratère de Chicxulub au Mexique, de 180 km de diamètre. En 1993, rebondissement : ce cratère est entouré d'un anneau de 300 km de diamètre, ce qui oblige à réviser à la hausse le diamètre de l'astéroïde : 15 km pour une vitesse de 40 km/s. Pour ma part, je vois cet astéroïde encore plus gros, ou alors il n'était pas tout seul : d'autres sont tombés en même temps ou presque, dans une zone allant du Golfe du Mexique à la mer des Antilles. Il est même possible que ces deux derniers bassins de forme très approximativement circulaire soient de gigantesques cratères dans lesquels l'océan s'engouffra ensuite ; voire d'un cratère double pour la seule mer des Antilles. Quoi qu'il en soit la vie reprit son cours, mais dans une autre direction. Ce cataclysme provoqua une inversion géomagnétique totale. La radioactivité cosmique et solaire s'ajouta donc à celle dégagée par l'explosion. Un des facteurs les plus déterminants fut le poids : aucun animal de plus de 50 kg ne survécut. En dessous de 25 kg, il y eut de nombreux survivants. Entre les deux, ce fut au cas par cas.

En quelques millénaires, l'anneau de poussières, cailloux, rochers et petits astéroïdes qui tournait avec la Lune sur la même orbite se résorba en se réintégrant à la Lune : à chaque tour, des poussières, cailloux etc. entraient en collision avec la Lune qui finit par tous les récupérer. Une partie des cratères de toutes tailles qui criblent la Lune, du caillou à l'astéroïde, provient donc de la réintégration totale de cet anneau qui entoura la Terre à cette époque, pendant quelques millénaires. La chaleur revint, mais pas autant qu'avant : entre temps, la Terre s'était en effet éloignée du Soleil, bien que ce soit la Lune et non la Terre qui eût reçu le planétoïde. Certes, la Terre avait reçu la bordée d'astéroïdes, qui venait forcément de la même direction que le planétoïde puisqu'ils gravitaient autour. Le système Terre-Lune fut donc bien excentré ensemble, mais sa non dissociation malgré la poussée bien plus importante imprimée à la Lune montre que le tourbillon éthérique terrestre englobant la Lune assurait une cohésion au système Terre-Lune qui ne pourrait pas s'expliquer par la seule gravitation qui n'est qu'une conséquence de l'éther organisé en tourbillons de toutes tailles. Le système Terre-Lune s'excentra donc sur une orbite dont l'aphélie atteignit 146 millions de Km. L'atmosphère se dépressurisa jusqu'à 2 bars. L'ère tertiaire commençait donc avec des paramètres qui s'étaient considérablement rapprochés des actuels. Ces derniers seraient frôlés au passage de l'ère tertiaire à l'ère quaternaire. Mais nous en sommes pour l'instant au début de l'ère tertiaire qui débute sous un climat plus froid, avec une teneur en gaz carbonique qui a chuté d'une douzaine de fois.

 (67 : Science et Vie n° 827 (août 1986) pp. 18. Idem pour la température qui chuta de 6 °C de moyenne, ce qui est énorme.)

 Les petits mammifères qui pouvaient maintenant se développer tranquilles mirent au point la thermorégulation qui a encore cours à notre époque, grâce à ce climat qui commençait à y ressembler. Les dinosaures avaient aussi mis au point une thermorégulation, mais elle ne ressemblait en rien à ce qui existe aujourd'hui car elle consistait plus à lutter contre la chaleur que contre le froid. L'environnement dinosaurien variait entre, disons, 30 et 70 °C, et leurs corps étaient à 40°. Alors qu'actuellement, nos corps sont à peine en dessous (37°) mais l'environnement est en moyenne beaucoup plus bas (0° à 40 °C... Ce qui nous rend moins entropiques au niveau de l'intelligence, cette dernière ayant permis à l'être humain d'inventer le principe anthropique...

Tout allait donc recommencer. Pas à partir de zéro, mais à partir de tout ce qui n'était pas gigantesque. Des végétaux nouveaux apparurent. L'herbe, par exemple, n'existait pas au temps des dinosaures. Ces nouveaux végétaux furent certes élaborés en fonction des nouveaux paramètres de composition et pression atmosphérique, climatiques etc. Mais ils furent aussi la manifestation en « version végétale » du nouvel équilibrage du Système Solaire qui résulta de l'éloignement de la Terre sur sa nouvelle orbite post-dinosaurienne. En effet, Vénus s'éloigna aussi du Soleil, se rapprochant de sa position actuelle, ainsi que toutes les autres planètes, avec un « effet retard » dû à l'élasticité de l'éther et à l'inertie. Entre temps, Mercure était né pendant l'ère secondaire. Tournant très près du Soleil, en rotation héliosynchrone sur une orbite 30/50 millions de Km, il avait créé une compression éthérique entre son orbite et celle de Vénus. Quand la Terre s'éloigna du Soleil juste après la catastrophe mettant fin aux dinosaures, Vénus put aussi s'éloigner jusque vers 105 millions de Km, c'est-à-dire presque à sa distance actuelle (108 millions/Km). Cela décompressa l'éther entre Vénus et Mercure qui lui, ne bougea pas, se contentant de continuer de circulariser son orbite. C'est cette nouvelle configuration planétaire qui se manifesta dans les nouveaux végétaux tertiaires, parallèlement à la configuration stellaire qui évoluait aussi. Du point de vue supralumineux, ce nouveau visage du Système Solaire n'avait pu se manifester que grâce à tout ce qui avait été vécu pendant cette ère secondaire qui venait de s'achever. De même que nous décorons notre maison en fonction de notre état d'esprit, la « maison » des esprits-groupes et autres intelligences solaire et planétaires allait être décorée autrement après ce sérieux coup de balai. Comme lors du passage Primaire/Secondaire, il y avait eu des « bulles au fond de la casserole avant l'ébullition ». Une de ces bulles se nommait Purgatorius. Ce petit mammifère ressemblant à un rat vivait il y a 70 millions d'années (735000 ans réels), alors que les dinosaures n'en avaient plus pour relativement longtemps à vivre. Ces petits mammifères étaient les mutants destinés à survivre au cataclysme, et étaient pour cela devenus des primates avant l'heure. Entre les jambes des dinosaures, ce petit primate faisait partie des espèces marginales et non dominantes... qui allaient pourtant résister à l'hiver nucléaire qui allait faire mourir les espèces dominantes, et même tout animal de plus de 50 kg, à de très rares exceptions près car il peut toujours y avoir quelques exceptions dans des circonstances très spécifiques. Cet exemple de la sélection par le poids fait partie d'un lot de plusieurs exemples où ce phénomène de « réduction vitale » à chaque étape évolutive est mis en évidence. Ce phénomène de réduction vitale à chaque cataclysme survient, comme par hasard, quand la vie a trop tendance à s'emballer, à évoluer en quantité au lieu de le faire en qualité, à s'hypertéliser, à se… « dinosauriser ! ».  Quelle est la cause de ce système évolutionnaire ? La nature n'est pas méchante, mais elle n'est pas gentille non plus : elle poursuit un but, celui d'accroître son information via les expériences que feront « ses » êtres vivants. Avant de poursuivre, une première conséquence se détache déjà de cela : le but de la vie terrestre n'est ni le bonheur, ni le malheur, mais l'expérience ou « l'apprentissage évolutionnaire ». Maintenant, quel est l'intérêt pour la nature d'accroître son information via cet apprentissage ? C'est simple ; plus elle a de l’information, c'est-à-dire en fait de la matière supralumineuse, plus elle peut, en s’infraluminisant, créer des mondes évolués et complexes sur lesquels la vie sera plus intéressante à vivre, de moins en moins barbare jusqu'à s'affranchir du « principe du prédateur ». Ce que nous allons faire lors du prochain saut évolutif, à condition de s'y être un peu exercé avant. Et puis, après avoir vécu sur Vénus, Mercure et une autre planète qui n'est pas encore née, le Soleil mourra à son tour. Nous pourrons alors, si nous avons suffisamment évolué, participer à la création d'autres systèmes solaires, devenir selon le cas des intelligences planétaires, solaires... et puis, bien plus tard encore, galactiques...

 Nous serons alors des dieux, mais pour l'instant, nous ne sommes encore que de vulgaires prédateurs, pour une grande part. L'amour est une matière dans l'univers supralumineux, c'est dans cet univers une information se distinguant des autres par sa vitesse, fréquence... qui lui donnent ce qu'un être peut ressentir à son contact. C'est à nous à manifester cet amour pour qu'il s'accroisse dans l'autre univers... qui pourra s'en servir ensuite pour démarrer la vie sur un autre système solaire succédant au nôtre, ou, plus près de nous, sur Vénus. Quant à l'intelligence terrestre, le seul amour qu'elle avait « en stock » pour démarrer la vie sur Terre, ne pouvait avoir été enrichi que par la planète d'avant : Mars. Une pensée hante parfois certains esprits : « si Dieu existait, il n'aurait pas autorisé toutes les horreurs qui existent sur Terre ». Pourtant, le « Dieu de départ », pour la Terre, ne pouvait pas donner plus d'amour que celui qui avait été manifesté sur la planète d'avant, c'est-à-dire Mars. L'amour, comme la sagesse d'ailleurs et tous les autres états, doit se vivre dans l’infralumineux puis retourner dans le supralumineux pour pouvoir ensuite être « réinjecté » à la base de la planète suivante. Heureusement, cette « réinjection » qui permet de « faire évoluer Dieu » peut se faire de temps en temps au cours de la vie d'une planète. Sinon, nous serions condamnés à vivre comme des prédateurs en nous entre-tuant jusqu'à ce que la Terre sorte de la zone de vie ; et le progrès acquis grâce à la Terre ne serait manifestable que sur Vénus. Mais pour que ces « réinjections intermédiaires »puissent se faire, il faut que les expériences vécues retournent dans l'univers supralumineux. Certes, nous y retournons après la mort, et si chaque être humain était totalement individualisé avec le niveau de conscience morale qui va avec, les morts de vieillesse suffiraient. Mais ce n'est pas encore le cas, et la plupart des humains dépendent encore d'un égrégore. Dans ces cas, l'amour vécu par chaque être humain se stocke dans l'égrégore qui le retient prisonnier (en le détournant pour son énergie propre) jusqu'à ce que tous les humains « branchés » sur le même égrégore soient morts. Là seulement, l'amour et autres évolutions acquises au sein de cet égrégore par ses ex-membres, pourront se réinjecter dans la vie. Cela retarde considérablement le processus évolutionnaire qui s'oppose à ce retard en déclenchant de grandes catastrophes naturelles, voire artificielles à l'époque actuelle. Ces exterminations sélectives permettent la réinjection dans la vie de toutes les informations évoluées par les groupes exterminés. En ce qui nous concerne, le seul moyen d'éviter ces exterminations se trouve souligné un peu au dessus. En ce qui concerne les dinosaures, tout ce qu'ils avaient vécu et évolué en eux réintégra l'univers supralumineux. Et seules les espèces dans le même cas qu'eux, c'est-à-dire dont tous les représentants étaient morts lors du passage Secondaire/Tertiaire, se réinjectèrent dans la vie terrestre au début de l'ère tertiaire, après avoir fait évoluer l'intelligence planétaire juste avant. Comme beaucoup d'espèces, et pas seulement de dinosaures, disparurent entièrement, l'amour, sagesse et autres qui fut réinjecté dans la Terre de l'ère tertiaire fut suffisant pour que sa matérialisation donne une Terre moins inhospitalière, avec en germe, une évolution qui pourrait aller jusqu'à la limite du stade où la prédation ne serait plus indispensable pour vivre. Nous sommes sur le point d'y arriver... ou de le manquer. Mais n'anticipons pas. Ce qui va nous conduire à ce seuil actuel est d'ores et déjà en marche avec la renaissance de la vie au début de l'ère tertiaire.

Les premiers primates ressemblant vaguement à des rats étaient les dépositaires de l'intelligence planétaire de l'époque, via leurs esprits-groupes spécifiques à chaque espèce. Après le saut évolutif, et selon le processus décrit au paragraphe précédent, les premiers primates développèrent une mémoire alors que les dinosaures ne vivaient que dans le présent. Mais une fois cette mémoire bien opérationnelle, nos primates apprirent à se servir de cette mémoire pour devenir de plus en plus « roublards ». L'intelligence planétaire se dériva donc vers de nouvelles espèces apparues à la faveur d'une inversion causée par la chute d'un astéroïde de quelques kilomètres de diamètre : une catastrophe planétaire comme il y en avait eu des centaines dans l'histoire de la Terre. Ces nouvelles espèces étaient les premiers singes primitifs. Quant à nos primates désormais devenus des animaux, ils se spécialisèrent de plus en plus, et les rats actuels sont une partie de leurs descendants : leur intelligence n'est qu'un reste de celle de cette époque. Voilà nos singes primitifs dépositaires de l'intelligence planétaire. Humains de l'époque, ils vont vivre une évolution qui va être le début du remake de l'Atlantide martienne. Ce remake, ou stade atlantéen terrestre, se finira quand l'évolution exclusivement terrestre commencera, il y a 9500 ans seulement (12500 ans  soit 10500 réels moins 1000 de mise en place). Alors commençons par le commencement, en plein air et pleine ère tertiaire.

CHAPITRE 20

Remake martien à l'ère tertiaire

En supposant que vous puissiez remonter la flèche du temps jusqu'au milieu de  l'ère tertiaire, vous auriez eu deux visions totalement différentes selon que votre regard se soit porté sur la forme extérieure des créatures ou ce qui pouvait bien se passer dans leurs têtes. Du point de vue de la forme extérieure des êtres vivants, vous auriez pu vérifier que la science n'a pas trop mal reconstitué les formes de l'époque, d'après les ossements et autres fossiles qui en ont été retrouvés. Par contre, ce qui pouvait bien se passer au niveau de la pensée qui animait ces formes peut paraître incroyable, peut-être tout simplement parce que presque personne ne s'était jamais posé la question, tant un fait de ce genre est invérifiable par la science, du moins actuellement.

Nous sommes donc en plein air (pressurisé à 2 bars soit le double d'aujourd'hui). et en pleine ère tertiaire, exactement en son milieu. Ce milieu se situe environ il y a 35 millions d'années (560000 ans réels). La catastrophe la plus importante de l'ère tertiaire, en dehors de son début et de sa fin, vient de se produire. Un astéroïde de 15 km de diamètre vient de percuter la Terre, creusant un cratère qui est aujourd'hui le Golfe du Saint-Laurent. Cette collision va déclencher une inversion du champ géomagnétique, cause d'une atmosphère plus radioactive pendant quelques millénaires, outre la radioactivité de l'explosion due à l'impact. Pendant cette période, certains Prosimiens, singes primitifs à nos yeux actuels, deviennent des Simiens. Ce qui les caractérise, c'est leur mâchoire à 32 dents alors que les Prosimiens en avaient 36, et encore avant 40, et même 44 pour nos fameux petits mammifères mutants avant l'heure du passage Secondaire /Tertiaire. Là s'arrête le point de vue scientifique, extérieur, qui enseigne que ce passage à la mâchoire à 32 dents est dû au hasard et à la sélection naturelle. Quand on regarde les choses en percevant ce qui se passe au niveau de la vie intérieure de ces Simiens qui sont à présent les dépositaires de l'intelligence planétaire, on perçoit que cette dernière poursuit son projet... qui continue aujourd'hui, d'ailleurs, puisque des mutants naissent sans germes de « dents de sagesse », préfigurant l'homologation prochaine de la mâchoire à 28 dents après le saut évolutif imminent. Aussi ne rappellerai-je que les deux grands axes qui nous préoccupent ici : la réduction de l'appareil digestif, des dents au gros intestin, parallèlement à l'augmentation du rapport cerveau/corps. Et ce projet est en bonne voie pour l'instant puisque l'oligopithèque, un de ces Simiens, a un cerveau petit certes par rapport au nôtre, mais aussi gros que celui de dinosaures de plusieurs tonnes ! Les tonnes « entropiques » ont donc été éliminées pour ne conserver que le cerveau « néguentropique », permettant un rapport cerveau/corps considérablement plus élevé puisque notre oligopithèque ne mesure que 30 cm de haut... Ces oligopithèques vont donc matérialiser rapidement -grâce à leur « gros » cerveau- dans leur mode de vie, les informations en provenance de l'univers supralumineux. (Pléonasme explicatif dans la mesure où l'information et la conscience sont la matière supralumineuse : substance-sagesse, substance-amour, substance-connaissance... notion très difficile à percevoir actuellement) Toujours est-il que ces Simiens vivent, sans le savoir, un remake de la première grande civilisation martienne. Ils furent les premières créatures terrestres à émettre des sons modulés en timbre et en tessiture, contrairement aux brachiosaures qui n'émettaient que des sons non modulés genre « coup de klaxon ». Parallèlement à ces sons modulés qui furent les ancêtres du langage, les Simiens développèrent une mémoire qui finit par être aussi performante que celle des « rats », mais la roublardise en moins. L'utilisation de cette mémoire allait donc pouvoir se faire pour des buts plus évolués que la simple ruse de survie. Et aussi étrange que cela puisse paraître, les préoccupations qui allaient se mémoriser dans ces êtres furent au moins du même niveau que les préoccupations humaines actuelles. Deux différences essentielles cependant : d'abord, ces préoccupations mémorisées n'étaient pas individuelles mais communes à toute l'espèce ; ensuite, le but de ces préoccupations mémorisées ou mémorisables contrastait violemment avec leur teneur. Autant ces préoccupations qui relevaient de la perception cosmique du rôle de l'espèce dans l'univers étaient grandioses spirituellement, autant l'usage qui en était matérialisé physiquement était désespérément le même, à savoir la lutte pour vivre et la loi du plus fort. Il est vrai que cet écart entre la vie intérieure et la vie extérieure fut réduit au départ, juste après la chute de l'astéroïde de la page précédente. Comme après chaque catastrophe suffisante, la vie fut assez « pure » au début. Mais l'écart se creusa assez vite et de plus en plus, dès qu'un minimum de nouveauté (par rapport aux « rats ») fut vécu physiquement par ces Simiens : ils ne cherchèrent pas à matérialiser plus que ce minimum, alors que leur vie spirituelle avait encore « des choses en réserve à matérialiser ». Cette « réserve » serait reprise par l'espèce humaine suivante, c'est-à-dire qui allait être « à la pointe de la nouveauté » dès la prochaine catastrophe. Mais nous n'y sommes pas encore tout à fait, et avant de basculer dans le règne animal dès cette future catastrophe, nos Simiens dégénérèrent. Rappelons-nous que la première grande civilisation martienne n'avait duré que peu de temps, car elle fut la première du Système Solaire à matérialiser un embryon de conscience auto-réfléchie par-delà les esprits-groupes qui durent déléguer quelques pouvoirs. Son remake terrien ne durera donc pas très longtemps non plus pour la même raison, que j'ai largement explicitée sur Mars. Cinq millions d'années plus tard (30000 ans réels), voilà donc cette future catastrophe qui arrive, en la personne d'un autre astéroïde qui va entrer en collision avec la Terre. Il est cette fois plus petit, 5 km de diamètre. Il va creuser un cratère de 100 km de diamètre à Popigai en Yakoutie (Sibérie orientale). Nos Simiens vont donc muter, en évoluant ou en se spécialisant selon ce qu'ils ont vécu au sein de leur « civilisation intérieure » que nous n'aurions pas remarqué en survolant physiquement les paysages de l'ère tertiaire. Ils se différencièrent donc en quatre grands groupes dont un seul allait devenir le dépositaire à part entière de l'intelligence terrestre. Les trois autres, se spécialisant, restèrent sous la dépendance d'esprits-groupes dépositaires chacun d'une intelligence spécialisée dans un seul domaine ; chacun de ces domaines étant indispensable à la maintenance de l'écosystème planétaire. Le grand groupe dépositaire, comprenant au début le propliopithèque, allait démarrer toute une série de « civilisations intérieures » qui se termineraient avec la fin de l'ère tertiaire. Cette longue période (-30 à -2,5 millions d'années soit 200000 ans réels) allait constituer le remake terrestre de la seconde grande civilisation martienne ; et plus que pour elle encore, un bon nombre de périodes délimitées par des chutes de « petits » astéroïdes allaient en jalonner le déroulement.

Et ce remake atlantéen, première Atlantide terrestre, commença. De saut évolutif en saut évolutif, de chute en chute, d'inversion en événements géomagnétiques. nous voilà arrivés il y a 15 millions d'années (425000 ans réels). Depuis Popigai, (-30 à -15 millions d'années soit 90000 ans réels), ces singes-Atlantes (humains de l'époque) finirent par exprimer une civilisation mais seulement avec des matériaux naturels non transformés, et c'est pourquoi il n'en resta aucune trace. Pendant ces 90000 ans, cette civilisation fut pour ses aspects les plus avancés essentiellement « intérieure » ou « astrale », pour employer un terme ésotérique qui dans ce cas, correspond mieux à la réalité. Comme si la partie manifestée n’était que la partie visible de l’iceberg. Mais cette civilisation astrale entraîna un développement du langage et surtout de la mémoire, qui fut, lui, bien physique. Cependant, l'usage qu'ils firent de ce proto-langage et de cette mémoire n'était pas celui souhaité par l'intelligence terrestre. Avant chaque cataclysme, il en manquait toujours un peu, comme pour les Simiens. A chaque espèce nouvelle, un retard s'accumula, retard qui finit par bloquer toute évolution au niveau de la qualité des premiers sentiments qui étaient vécus. Fonctionnant de plus en plus selon le système « dominant/dominé », l'évolution ne se fit plus qu'en quantité, faute de mieux. Tout comme naguère les dinosaures -Lémuriens- nos singes (d’apparence) Atlantéens grandirent de plus en plus. Cela convenait parfaitement pour exprimer d'autres sentiments, pour la première fois entre individus distincts, comme l'ancêtre de l'orgueil. Ils devinrent très grands et très forts, et celui qui avait fait démonstration de la plus grande force pour quoi que ce soit, était honoré comme un chef. Ce chef prenait le commandement de tout son entourage. Les moins forts furent réduits en esclavage, et devaient par exemple aller cueillir la nourriture pour les plus forts qui se prélassaient... en dégénérant au lieu d'évoluer. Avec les débuts de l'individualisation, les esprits-groupes n'eurent plus assez de contrôle sur leurs créatures, et l'intelligence planétaire, sentant la situation lui échapper, utilisa un procédé qui fut souvent utilisé depuis et qui est encore utilisé à l'époque actuelle : développer des néoténies, parfois doublées de caractères hyperadultes. Une néoténie est un blocage de la croissance d'un ou des caractères au stade de l'enfance, pour que ces caractères grandissent en quantité avec l'adulte tout en restant qualitativement enfantins. Des mutants néoténiques doivent souvent développer des compensations hyperadultes (caractères plus évolués que l'espèce-souche) pour pouvoir survivre. C'est le cas actuellement et nous y reviendrons. Pour l'instant, l'intelligence planétaire ne voulait plus de ces singes géants, mais leurs cerveaux plus développés que tous les autres devaient être conservés pour les espèces futures. Comment faire pour conserver un cerveau sans son porteur ? Réponse : induire des mutations néoténiques chez ce dernier.

L'amblystome tigré est un amphibien américain qui ressemble à la salamandre tachetée européenne. Il a dû apparaître sous un climat plus chaud car souvent, à cause du froid, il ne peut achever sa métamorphose et reste donc un têtard... toute sa vie. Il se reproduit tout en ayant conservé les caractères de son enfance : l'état de têtard. La prémutation qui lui permet d'être adulte tout en conservant des caractères enfantins s'appelle « prémutation néoténique ». Prémutation et non mutation dans le cas de cet amblystome tigré, car cette néoténie n'est pas définitive : quand il fait suffisamment chaud, ce qui est assez rare, il se développe normalement. Dans le cas du protée, un autre amphibien, la néoténie est définitive : il garde ses branchies toute sa vie.

En attendant de traiter des néoténies qui apparaissent actuellement, voyons comment le volume du cerveau allait s'accroître par néoténie interposée, comment nos singes géants allaient léguer leur cerveau à de petits singes qui se retrouveraient du coup avec un cerveau beaucoup plus gros par rapport à leur corps.

Chez le foetus de trois ou quatre mois, la tête mesure la moitié de la longueur du corps. Chez le nouveau-né, elle ne fait plus qu'1/4 de cette longueur. Chez l'enfant de dix ans, elle fait 1/6 et chez l'adulte, 1/8 (et même 1/9 à 1/10 chez les précurseurs des superchimpanzés...) Très grosse -par rapport au corps- au début, la tête diminue relativement pendant toute la croissance. Et heureusement pour la mère : si le bébé de 50 cm de long naissait avec une tête de 20 cm (proportion du foetus de cinq mois ramenée au nouveau-né), vous imaginez l'accouchement... C'est pourquoi cette diminution du rapport du volume de la tête se fait rapidement pendant la vie intra-utérine. Par contre une fois le bébé né, il n'y a plus l'urgence de l'accouchement à venir, et la diminution relative de la tête se fait de plus en plus lentement (de 1/4 à 0 pendant toute la croissance contre de 1/2 à 1/4 en six mois de vie foetale). Il suffirait donc de faire naître des bébés prématurément en temps mais assez matures pour survivre au niveau biochimique pour que ce phénomène de diminution relative de la tête se fasse à partir d'une proportion où la tête était plus grosse : le résultat final donnera des adultes aux têtes plus grosses par rapport au reste de leur corps, qui eux, auront grandi normalement. Mais pour que cette théorie se réalise, plusieurs conditions doivent être réunies... par l'intelligence au moins planétaire car s'il fallait compter sur le hasard, elles n'auraient qu'une probabilité sur des milliards de l'être. Or elles ont été réunies des centaines de fois depuis la fin de l'ère secondaire.

  1) Conditions pré-cataclysmiques permettant le développement de ce phénomène de prématurité dans des conditions semi-pathologiques (comme actuellement) mais viables.

2)   Cataclysme planétaire pour que ces conditions semi-pathologiques passent dans le code génétique afin de devenir des conditions normales, via la radioactivité du cataclysme.

3). Dans le supralumineux, projet d'évolution pour les mutants néoténiques en  cours d'élaboration. Car c'est bien une mutation néoténique de conserver toute sa vie une tête d'une grosseur relative enfantine. Sans parler des autres caractères forcément associés. Ce troisième point est absolument indispensable. S'il n'y a pas  de projets pour les mutants, la radioactivité du cataclysme engendrera des mutations anarchiques, pathologiques, voire mortelles. C'est ce qui se passe d'ailleurs quand actuellement, quelqu'un est irradié artificiellement et massivement. Ce n'est pas l'heure. Attendons donc l'Apocalypse qui fera ça beaucoup mieux. Et comme « un homme averti en vaut deux », voyons ce que  l'absence de projet donna quelquefois dans le passé avec deux exemples. Le premier concerne l'oligopithèque. Lors du cataclysme de Popigai, il se  transforma en propliopithèque, lointain ancêtre de la lignée humaine actuelle. Mais tous les oligopithèques ne prirent pas cette voie qui fut réservée à ceux qui  étaient adombrés par le projet d'évolution qu'ils commencèrent à préparer en vivant comme ceci ou comme cela. Les autres oligopithèques qui n'avaient pas collaboré à la préparation de ce projet d'évolution, se spécialisèrent en petits singes dont un des descendants est le cercopithèque. Le second exemple est celui de nos singes devenus gigantesques, qui vont vivre différemment selon les individus, la chute de l'astéroïde qui fonce vers la Terre, il y a 15 millions d'années  (425000 ans réels). Cet astéroïde se fragmenta en trois ou quatre morceaux, à moins qu'ils aient été plusieurs bien avant d'arriver dans la banlieue terrestre. Toujours est-il qu'à cette date-là, un triplet de cratères a été daté : celui de Nördlingen Ries, de 24 km de diamètre, de Steinheim -3,5 km- et celui de Stopfenheim Kuppel, 8 km. Proches les uns des autres, comme les noms le laissent entendre. Certains de ces singes-Atlantes géants se retrouvèrent tout petits, ayant perdu tout leur orgueil, et pouvant à présent y réfléchir car ils avaient conservé la même tête : leur rapport cerveau/corps se trouvait du coup augmenté d'un facteur 3 à 4. D'autres moururent, et quelques-uns survécurent tels qu'ils étaient. Mais ils avaient perdu la mémoire de leur civilisation virtuelle. Devenus animaux, leur secteur d'activité se restreignit à un rôle bien précis dans le nouveau paysage remodelé par la catastrophe.

Pendant ce temps-là, que devinrent les autres, c'est-à-dire ceux qui ne devinrent pas des animaux ? Eh bien, la réduction de la taille de leur corps sans celle de la tête leur donna une silhouette qui commençait à ressembler à des hominidés. Leur civilisation fut encore, et jusqu'à la fin de l'ère tertiaire, virtuelle, du moins à nos yeux actuels. En effet, elle fut, d'un autre point de vue, très avancée, malgré l'apparence physique de « singes-Atlantes" . Pour admettre cela, il faut savoir que depuis l'univers supralumineux, les créatures ayant approché de la frontière lumineuse avec suffisamment d'information perçoivent la valeur d'une action, réalisée par une créature infralumineuse, indépendamment de son ampleur dans l'espace. Autrement dit, quelqu'un qui, par exemple, mettra beaucoup d'application à composter ses épluchures familiales pour son jardin, sera perçu depuis l'autre univers avec autant d'intensité que quelqu'un qui, disposant d'un broyeur, en compostera cinquante fois plus dans le même temps, avec la même application. La notion de quantité, liée à l'espace, ne sera donc pas perçue depuis le proche supralumineux. C'est pour cela que nos singes-Atlantes vont pouvoir développer une civilisation très avancée sans laisser de vestiges physiques après eux. Nous aurions pu, par exemple, assister à l'un de leurs regroupements autour d'une longue pierre dressée, surmontée d'une autre pierre plate et circulaire, posée horizontalement sur la longue pierre verticale. Ces 2 pierres étaient une antenne qui amplifiait leur télépathie en atténuant celle des autres esprits-groupes ne les concernant pas, pour correspondre avec un autre groupe loin sur la planète. Et ensuite, comment avaient-ils réalisé cet assemblage de plusieurs tonnes ? C'est là qu'intervient le rôle spécialisé de leurs ex-congénères devenus animaux. Ce sont eux qui dressèrent, grâce à leur taille géante, ces pierres sur ordre de leurs frères devenus petits mais intelligents via les prémutations néoténiques que les conditions cataclysmiques avaient rendues codantes donc transmissibles sans retombées pathologiques. Et tout cela se faisait plus harmonieusement que la plupart des rapports humains patron/ouvriers actuels ; la quasi-absence de quantité -ici technologique- n'intervenant donc pas pour faire percevoir cette « civilisation primitive » comme très évoluée. Depuis le monde invisible à nos yeux, seul est perçu le bon cœur avec lequel les géants venaient « faire le travail » sur ordre des petits qui eux-mêmes n'abusaient pas de leurs ouvriers. Une technologie plus avancée mais avec des rapports tyranniques aurait donc été perçue comme moins évoluée. Mais revenons auprès de ce « radiotélescope de pierre » dans notre forêt du Tertiaire. Assis avec eux autour de cette construction de pierre, nous n'aurions rien remarqué de très civilisé, en dehors de l'aptitude à s'asseoir en cercle assez parfait autour. Et pourtant, comme dans un état de conscience de rêve, ces singes-Atlantes-humains-de-l'époque auront vécu avec les esprits élémentaires des éléments dont ils avaient besoin pour s'alimenter etc. Ils auront véritablement vu les zones de l'intérieur de la Terre où sont « basés » ces esprits, tout simplement parce que ceux-ci ne sont autres que l'éther des éléments en question, encore très peu chargé en informations (= peu « astralisé ») d'où leurs noms d'esprits élémentaires. Ils auront aussi vu, mais sans en comprendre le sens intellectuellement, les divers canaux et processus par lesquels ces esprits se manifestèrent à la surface terrestre. Ces visions guidèrent ensuite leurs intelligences dans tous leurs actes -alimentation et autres dits instincts- qu'ils accomplirent donc en harmonie avec la configuration du proche univers de l'époque. Disons simplement que dans cette civilisation, l'instinct n'était pas refoulé dans le subconscient comme actuellement, d'où sa relative perfection au niveau de l'époque.

Pourtant, cette belle civilisation en partie virtuelle portait en elle le germe de sa dégénérescence, parce que sa virtualité était trop bien rodée et stabilisée pour démarrer une matérialisation complète. Or c'est précisément cette matérialisation permettant une évolution qui plafonne très vite dans le cas contraire. Par exemple, si vous imaginez un montage électronique de votre invention, il fonctionnera assez vite dans votre tête, alors que sa réalisation se heurtera à des tas d'imprévus dont la résolution et la mise au point vous fera évoluer bien plus longtemps que la seule mise en pensée du montage. Il en fut de même pour nos singes hominidés Atlantes qui, ayant épuisé ce que leur civilisation « astrale » pouvait leur apporter, dégénérèrent de la façon suivante : le développement de l'embryon d'initiative individuelle qui existe forcément depuis que chaque individu est séparé des autres dans l'espace, est court-circuité si ces individus sont reliés par ailleurs (éther, égrégore, astral, pensée) en un esprit collectif. A ce stade, seule la conscience autoréfléchie « décourt-circuite » le système. Ainsi, un embryon d'initiative individuelle naquit quand même chez nos Atlantes, parce que la conscience autoréfléchie (être conscient qu'on est conscient) était présente depuis longtemps (depuis Mars dans la zone de vie). Et c'est comme ceci qu'ils dégénérèrent car ceux qui développèrent le mieux cette initiative individuelle s'en servirent pour accroître leur pouvoir sur les autres. Et cela se comprend quand on sait que même actuellement, un certain nombre d'humains se comportent encore de cette façon. Et le phénomène se reproduisit ; bloquée au niveau de la qualité, l'évolution n'avais plus que la quantité à développer pour ne pas rester statique, car la staticité dans notre monde, conduit à la destruction ! Comme leurs ancêtres, ils devinrent gigantesques... pour des hominidés. c'est-à-dire dans les 4 m de haut, tout de même. Mais seuls leurs corps avaient grandi. La tête était restée la même. Du coup, ils se retrouvèrent avec un rapport cerveau/corps beaucoup plus petit. La dégénérescence fut ainsi homologuée par le code génétique à la faveur de petits cataclysmes locaux de type 3 (44), et selon les régions, ces hominidés-Atlantes dégénérés devinrent ainsi des gigantopithèques ou des méganthropes dont quelques os et un grand nombre de dents énormes ont été retrouvés. Un petit astéroïde d'un peu plus d'un kilomètre de diamètre, seulement, avait déjà frôlé plusieurs fois la Terre qui croisait son orbite depuis quelques siècles.

(68 : Cet astéroïde devait avoir commis l'imprudence de se retrouver dans une lacune de Kirkwood, par suite de déviations fréquentes dues aux collisions entre astéroïdes dans la ceinture. La résonance entre les orbites de Jupiter et la lacune de Kirkwood incriminée, éjecta l'astéroïde sur une orbite si excentrique qu'elle croisa celle de la Terre à chaque tour. Des astronomes pensent que les astéroïdes de type Apollo-Amor dits " géocroiseurs " ou "EGA" en anglais en sont venus à croiser régulièrement l'orbite terrestre de cette façon-là.)

 Ce qui se passait sur Terre retournait dans le supralumineux avec la mémoire des morts de gigantopithèques et autres méganthropes, programmant sa collision prochaine. Mais ce n'était pas tout à fait l'heure car un groupement d'hominidés-Atlantes n'avait pas suivi le courant général.

Ces derniers vivaient dans une région d'Afrique où ils profitèrent au mieux, contrairement aux gigantopithèques, de la radioactivité causée par la chute d'un petit astéroïde qui engendra un petit événement géomagnétique local. Il faut dire que leurs comportements antérieurs avaient programmé ce que la radioactivité n'a fait que déclencher. Ce groupement avait utilisé à d'autres fins que le pouvoir etc., l'embryon de conscience autoréfléchie individuelle qui était naguère apparue chez tous. Pendant la période radioactive consécutive à l'événement géomagnétique et à cette collision locale, leurs enfants naquirent de plus en plus prématurément. Parallèlement, les parents avaient opéré sur eux-mêmes un changement d'alimentation destiné à s'opposer aux effets de la « gigantisation » (hypertélisation) qui sévissaient ailleurs sur toute la Terre. Et ce changement volontaire s'opposant au courant général instinctif porta ses fruits : les enfants grandirent de moins en moins. Mais la tête, déjà relativement plus grosse du fait de la naissance prématurée, diminua moins longtemps puisque la croissance s'arrêtait avant. Leur taille totale diminua jusqu'à la taille humaine actuelle, et celle de la tête augmenta un peu à cause de la prématurité et du changement d'alimentation volontaire s'opposant à l'instinctif, que les parents transmettaient forcément aux enfants en les nourrissant de la même façon.

Le tout donna un rapport cerveau/corps qui fut celui de l’homo-habilis. Il ne restait plus qu'à faire passer tout cela de l'ADN non-codant, où ces informations s'étaient mises en mémoire, à l'ADN codant pour que ces prémutations se transforment en vraies mutations transmissibles. Et ça, c'est l'astéroïde évoqué précédemment qui allait s'en charger.

Cet astéroïde tant attendu par l'intelligence terrestre tomba enfin, à Elgygytgyn, encore en Sibérie orientale. Il creusa un cratère de 23 km de diamètre, nettement visible sur les photos prises depuis l'espace. Bien qu'il soit petit pour déclencher une inversion géomagnétique, il y en eut une à cette date. Peut-être avait-elle commencé avant pour rééquilibrer la Terre des effets d'une collision antérieure : il y eut beaucoup d'événements magnétiques à cette époque de la fin du Tertiaire (fig. 9) Le cratère d'Elgygytgyn a été daté de -4,5 millions d'années + ou -0,5, soit environ 385000 ans réels. Après la chute de l'astéroïde en Sibérie, la vie reprit assez rapidement en Afrique où les seuls dommages furent un obscurcissement temporaire de l'atmosphère entraînant un refroidissement. Les prémutations néoténiques décrites plus haut devinrent à cet instant de vraies mutations, ouvrant la voie à l'hominisation au sens de l'apparence extérieure, actuelle, du terme : l'homo habilis était né. Les autres hominidés, qu'ils soient géants (gigantopithèques, méganthropes) ou petits (australopithèques qui commencèrent à diverger vers cette date) devinrent des animaux en ce sens que les dépositaires à part entière de l'intelligence planétaire devinrent les homo habilis.

Sans doute était-ce une combine évolutive de faire évoluer cette hominisation lentement. En effet, les premiers homo habilis furent traqués par les gigantopithèques, car il existe un instinct pour tout animal « d'éliminer le mutant ». Cet instinct a d'ailleurs perduré jusqu'à nos jours, par exemple quand les « gens du pays » de nos campagnes cherchent à faire partir « l'estranger », c'est-à-dire le mutant végétarien plus ou moins écologiste et dénonçant les trucages de procédures et détournements de fonds publics des élus locaux, se privant ainsi de l'évolution que ce nouvel habitant aurait pu leur apporter. Il est vrai qu'on ne l'assassine plus : les choses ont donc tout de même un peu évolué depuis les précédentes humanités. Ainsi nos homo habilis deux fois moins hauts que les gigantopithèques pouvaient se cacher dans des endroits où les géants ne pouvaient pas passer. Le « racisme anti-mutants » fit rage, mais au fil des événements magnétiques de la fin du Tertiaire (fig. 9), il diminua. Avec un certain retard dû à la matière, les géants perdirent l'intérêt qu'ils avaient à traquer les mutants car ces derniers ne l'étaient plus par rapport à eux puisque ces géants devenaient des animaux, donc différents ! Ces événements magnétiques allaient faire diverger toutes ces espèces, accentuant la direction évolutive qu'elles avaient déjà prise. Les mutations déclenchées par ces inversions et événements allaient rendre l'homo habilis de plus en plus intelligent, et au contraire, animaliser de plus en plus les géants. Le coup de grâce allait leur être porté il y a 3,3 millions d'années (368000 ans réels), lors de la dernière inversion géomagnétique du Tertiaire, la suivante marquant le début de l'ère quaternaire. Lors de cette inversion, les géants mutèrent tellement dans le sens de l'animalisation, que toute communication avec leurs ancêtres devint impossible. Ils cessèrent de les pourchasser, sauf au présent (c'est-à-dire quand un homo habilis tombait malencontreusement entre les pattes d'un géant). Vivant cette fois chacun de leur côté, ils divergèrent encore jusqu'à la catastrophe qui allait marquer le passage Tertiaire/Quaternaire. Lors de ce cataclysme, les géants ne survécurent pas. Il reste des traces de ces derniers géants : des restes d'un grand singe de 3,50m de haut le gigantopithèque, précisément. Mais les restes de ces primates géants sont ceux des derniers, les plus animalisés. Les formes humanisées, plus anciennes, n'ont pas été retrouvées. Pourquoi ? Outre les cataclysmes plus nombreux nous en séparant, ces géants avaient des sortes de rites funéraires "instinctifs" qui leur faisaient traîner leurs morts dans des endroits où ils sentaient que la décomposition serait totale, dans le but de permettre à la mémoire du mort de s'intégrer complètement sous forme d'information, dans l'univers supralumineux ; autre exemple de leur type d'intelligence. C'est exactement le contraire de ce qui se ferait bien plus tard chez les Néanderthaliens  et Cromagniens, puis en beaucoup mieux chez les Egyptiens, et enfin en Amérique ; du Nord actuellement, et il y a une raison à cela dans chacun des deux cas. La momification des corps est en quelque sorte le rééquilibrage des civilisations de la vague d’humanité précédente dans laquelle, au contraire, les géants s’arrangeaient pour que leurs corps se décomposent le mieux possible. Cette pratique funéraire n’est pas une aubaine pour les paléontologues car c'est principalement à cause d'elles qu'ils n'ont pas retrouvé trace des géants d'avant leur animalisation. Du moins c'était le plan de base, car en fait les corps non retrouvés allaient y échapper: les géants morts par accidents non retrouvés par leur congénères ont du coup laissés contre leur volonté leurs ossements pour les rares chercheurs qui en ont trouvé à notre époque moderne.

Note 2013 : voir à ce sujet l’excellent blog :

http://lilifloria.blogspot.fr/2009/01/la-race-des-geants.html

  En attendant, le passage de l'ère tertiaire à l'ère quaternaire s'effectue. Une inversion géomagnétique datée de 2,43 millions d'années (fig. 9), soit 350000 à 360000 ans réels, va marquer ce passage. Il est possible mais non certain, que cette fois, ce ne soit pas un astéroïde qui déclencha l'inversion, mais une catastrophe cosmique genre passage du Système Solaire à travers le plan galactique, ou encore, Geminga ?!?